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 Henri Marshall - I'm a King

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2 participants
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Henri Marshall

Henri Marshall


Stories : 70
Entré à l'asile le : 01/05/2013
N° de Chambre : : n°202

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MessageSujet: Henri Marshall - I'm a King   Henri Marshall - I'm a King I_icon_minitimeMer 1 Mai - 15:37


Henri Marshall

Qui suis-je ? Voilà une bonne question. Je m'appelle Henri Marshall, j'ai 20 ans en apparence (en réalité j'ai des centaines d'années)], je suis Anglais, né en Italie. Aujourd'hui je suis un employé à l'asile, et mon métier est médecin et voyant. Du point de vue de la race je suis un Mi homme mi renard. Sinon, je suis célibataire et puisque tu es si curieux sache que je suis Homosexuel
.
Tu n'es toujours pas satisfait ? Tu veux en savoir plus ?

    ◘ J'aime le morbide
    ◘ J'aime beaucoup faire peur avec de fausses prédictions
    ◘ Je chouchoute mes scalpels
    ◘ Je ferais bien des expériences mais non.. Pas sur les patients
    ◘ J'aime la chair fraîche... bien juteuse
    ◘ Ne pas soulever la mèche, sinon je mords
    ◘ Sympathie, compassion et autre ne font pas partie de mon vocabulaire
    ◘ La bibliothèque est ma seconde chambre
    ◘ J'aime être propre sur moi.
    ◘ La blouse blanche me va bien mais je ne la mets pratiquement jamais
    ◘ Je chouchoute mes patients à ma façon, et j'aime voir l'ensemble des malades.

Parce que l'on a tous une histoire

Dans la vie, il y a ceux qui s’enferment dans le présent et qui ne se préoccupe pas de savoir ce qui va leur arriver dans leur avenir proche. Mais toutes ces personnes ont un point commun : elles ont peur de savoir quand elle vont mourir, comment elles vont finir leur vie et pourquoi. Et de tout temps, ceux qui avaient le don de pouvoir leur apporter la réponse ont été méprisés. Je m’appelle Henri Marshall. En cet instant je suis en prison. Parce que soit disant je suis un monstre dangereux. Un fou furieux quil vaut mieux mettre entre quatre murs. Cela ne me fait ni chaud ni froid. Qu’est-ce que cela peut me faire. Qu’il pue ou pas, un homme reste un homme. Ce qui le différencie c’est sa tête. D’ailleurs ne coupons-nous pas les têtes des monarques et de toutes personnes ayant commis un crime ? Même les indiens d’Amérique ou autres peuplades indigènes avaient pour habitude de prendre les cheveux et de garder les crânes de leurs ennemis. La tête c’est Tout. La tête est l’identité. La tête… C’est ce qui fait que nous sommes pauvres ou rois. On a une tête à porter une couronne ou on n’en a pas. La mienne est celle d’un roi. Que fais-je donc dans une prison ? Ma tête ? Non. Ils en ont peur de ma tête. Qui sait si même arrachée au corps elle ne leur arracherait pas une main ou un bras ? Ils sont terrifiés. Alors ils me laissent moisir dans ce trou à rats. Ce qu’ils ont oublié, c’est que je ne suis pas un rat. Je suis comme un tigre qu’ils ont mis en cage et qui attend le bon moment pour leur sauter dessus et les dévorer. Et pourtant je ne suis pas un tigre. Et là j'attends sagement le moment pour me jeter sur ma proie, les yeux vitreux brillant dans l'obscurité de ma cellule.


« Un jour le dieu Apollon est descendu dans le temple dédié à son propre culte. Il a vu Cassandre et a déclaré à sa mère, la reine Hécube : « cette fille me plait. Je vais lui offrir un don, le plus extraordinaire de tous, le don de voyance ; elle verra l’avenir » »


Je suis né un jour de décembre. Je ne me souviens plus de la date exacte, ni du temps qu'il faisait dehors. Ma mère avait donné toute son énergie pour me mettre au monde. Déjà mon rôle d'enfant du diable venait à se montrer. Rien que mon regard les figea tous. La reine avait mis au monde un enfant aveugle, aux yeux vitreux et gris. Elle avait mis au monde un monstre. Et alors que tous se demandaient comment faire pour dissimuler une telle chose à la Reine, un second cri s'était fait entendre. Mon frère. Jumeau. Dès la naissance, notre programmation à se haïr mutuellement commença. Le problème de remplacement et de dissimulation avait été opéré. Le second prendra la place du premier. Le normal prendra la place du monstre. Cependant mon père, un peu plus ouvert, ne me vit jamais comme un monstre. Aussi il prit l'habitude de nous traiter tous les deux au même niveau. Si mon frère eut droit à des précepteurs reconnus par leur médiation, il ne travaillait pas, se croyant déjà bien supérieur à moi et, plus largement, aux autres. A côté, je faisais le bon élève, qui poussait ses précepteurs, pas aussi bons que ceux de son ennemi n°1, à aller toujours plus loin, à s'ouvrir l'esprit, à rechercher les réponses à toutes les questions posées et compliquées.

Le temps que je passais dans la bibliothèque était énorme. J'aimais les livres. Notamment les mythologies et puis aussi le dictionnaire. Le dictionnaire est un trésor. Un petit coffret remplit de bijoux que peu de personne ne peut percevoir la puissance. Mais moi j’avais déjà pris conscience du pouvoir des mots. Je ne pouvais pas lire, mais c’était ma nourrice qui me lisait tout. Même le dictionnaire. Elle trouvait ça barbant et inutile. Aussi je décidais de ne plus l’avoir pour lectrice. Je choisis alors mon précepteur de littérature et lui demanda de le faire pour moi.

Mes précepteurs étaient fascinés par ma capacité à apprendre et à tout retenir. Ils étaient aussi impressionnés par mon ouverture d’esprit et ma recherche à en savoir toujours plus. La seule chose que mes professeurs me reprochaient était que je ne parlais presque pas. Je ne faisais que les écouter. D'ailleurs je n'écrivais pas. C'était peine perdue d'apprendre à écrire à un aveugle. Et moi je n'avais aucune envie d'apprendre le langage des aveugles. Là où je serai plus fort que mon frère cela allait être la mémoire. Et j'avais ainsi fait partir de nombreux précepteurs qui se tuaient pour rien à essayer de m'apprendre le langage des aveugles. Je m’étais fixé un but. Battre mon frère partout.

Et puis, il y avait ces drôles de rêves. Au départ je n’y prêtais pas du tout attention. Jusqu’à ce que cela touche une personne du personnel. La femme de chambre. Mon rêve était précis. Dans mon rêve, il était dit que dans les trente prochaines minutes elle allait mourir. Mourir à cause de mon frère. A l’époque j’étais un garçon qui restait muet, mais qui n’était pas pour autant dangereux ni violent. Et quand j’eu fait ce rêve, pris de panique, je bondis hors de mon lit, et me précipitais vers la chambre de mon père. Le seul homme qui m’avait dans son cœur. Je lui racontais mon rêve. Si mon rêve était juste à ce moment précis, il ne restait plus qu’un quart d’heure. Mon père ne m’avait pas cru, me disant qu’il ne s’agissait que d’un mauvais rêve et que je devais aller dormir. Sauf que j’étais borné. Mon intuition me disait que c’était pas du n’importe quoi. Mon père avait fini par s’énerver. Mais au moment où il me jetait hors de sa chambre, un cri strident suivit d’un bruit sourd s’était fait entendre dans le couloir.

Mon père et moi allèrent voir. Le bruit et le cri était sorti de la chambre de mon frère. Quand on entra, mon frère n’était plus là, mais la femme de chambre était là allongée par terre. Je le savais parce que l'odeur de sang empestait dans la pièce, et en avançant, mon pied avait heurté dans quelque chose de mou. Ma prédiction s'était avéré juste. J'entendis mon père prendre la fuite...


« Un jour, ainsi qu’il l’avait promis, Apollon est revenu chercher sa récompense. […] Mais la jeune fille s’est refusée à lui. Mais le Dieu de la beauté est resté magnanime. Il a simplement dit : « Je ne suis pas rancunier. Ce que je t’ai offert je ne vais pas le reprendre. Une fois donné c’est donné. Au lieu de te retirer ce don que j’ai eu la légèreté de t’offrir sans contrepartie, je vais en ajouter un deuxième : quand tu parleras, personne ne te croira. » »


Mon père a eu raison de filer. Parce que l’odeur de sang et de chair fraiche, commença à attiser mes sens. Je ne compris pas trop ce qu’il m’arriva, mais je me sentis différent. Je ne voyais toujours pas, mais, je me sentais à quatre pattes. Mon souffle était fort. J’avais la langue pendante, tant l’odeur de sang et de chair me donnait faim. Très faim. Et puis en marchant vers ces odeurs alléchantes, alors que j’essayais d’exprimer en mots mon appétit, je ne parvins qu’à émettre un grognement. Là je compris. Je n’étais pas seulement un enfant capable de voir l’arrivée imminente de la mort d’une personne, mais j’étais aussi un animal. Un animal sauvage qui, à ce moment précis, savourait son premier dîner. Et puis, alors que je dévorais ce cadavre au milieu de la chambre, des pas se firent entendre dans la chambre. Mon odorat devenu encore plus aiguisé m’avertit alors du retour de mon frère. Je m’arrêtais dans mon dîner essuyant mes babines sanguinolentes. Et là le cri d’effroi de mon frère aîné me fit comprendre ce que j’étais devenu. Un renard. Sous la terreur, il chercha à me tuer. Agile et souple, je parvint à m’enfuir de la chambre et à retourner dans la mienne, où finalement je repris mon apparence humaine. Je m’y enfermais et laissait mon frère retourner dans la sienne. Cependant comme Adam et Eve je venais de gouter à un fruit défendu. La chair. Le sang. Ca m’avait ouvert un appétit monstrueux. J’avais faim. Affreusement faim. Cependant je ne me laissais pas emporter par mes pulsions et je partis m’enfermer dans la salle de bain pour me débarbouiller, et puis parce que l’eau a cette vertu de couper l’appétit.

Le lendemain, je profitais du cours de piano de mon frère pour aller dans sa chambre. L’odeur avait disparu. L’odeur de lavande, de rose et de camélias l’avait remplacée. Je m’avançais et toucha le sol. Le sang n’était plus là. Le parquet avait été totalement nettoyé. Je quittais la chambre, songeur. Et puis, j’allais à la bibliothèque. Mon précepteur m’attendait déjà depuis longtemps. Je lui demandais alors de me lire le mythe de Cassandre. Il ne s’étonna pas du tout de cette demande, au contraire, il commença même à me dire que j’avais bon goût et que j’avais en tout point dépassé mon frère en littérature. Je lui demandais alors mon niveau par rapport à lui, ailleurs.

« Il est plus fort que vous en combat, mais cela vient aussi de votre handicap monseigneur. »

Le combat. Le maniement de l’épée. La chose la plus importante qui fait de vous le véritable monarque quand votre père n’est plus. Mon sourire s’était effacé. J’avais serré les poings si fort au point de me faire mal et je serrais si fort mes dents que je perçu le frisson d’effroi de mon précepteur. Je reportais la lecture du mythe à plus tard et j’allais alors m’enfermer dans ma chambre. Assis sur le rebord de ma fenêtre je réfléchissais. Comment surpasser mon frère en combat ? Comment faire mieux que lui ? Je me mis à y réfléchir toute la journée.

Plus tard, j’allais au salon. Cependant, voyant mes parents déjà en discussion avec des personnes de haut rang, je restais près de la porte. Cela parlait héritage et notamment succession au trône d’Italie. Je tendis l’oreille. Mon frère était dans toutes les bouches considérés comme le meilleur. Mon père évoqua l’incident de la nuit, ce qui fit lâcher un cri à la Reine. Mais surtout elle se rendit compte alors que son second fils n’était qu’un monstre, rien que par le fait qu’il voyait des choses bizarres et pas normales. Elle qui ne m’avait déjà pas montré d’affection et aucun intérêt à cause de mon regard et du fait que je ne disais presque rien, devint une personne supplémentaire dans les personnes que je haïssais le plus. Même mon père je ne l’aimais plus. Et commençait à monter en moi une forte colère.

La nuit, un nouveau rêve m’envahi. Un rêve qui cette fois toucha le cuisinier. Dans quelques minutes il allait mourir. J’étais alors parti chercher de l’aide. Personne ne m’avait cru. Il mourut comme je l’avais prévu. Et puis toutes ces formes d’incidents arrivèrent encore. Et au château, mon instinct animal grandit. A chaque meurtre ou mort, il fallait que j'aille manger cette chair... Et plus seulement dans le château. Cela toucha aussi bien l’entourage familial que leur propre serviteur. Je fis peur. Personne ne me croyais. Personne ne voulait croire en ce que je disais. J’avais déjà 15 ans. Mes précepteurs s’éloignèrent, et mon frère commença à me narguer. Voyant que dans cette famille plus rien ni personne ne me voyait, je partis un soir, et alla simplement m’assoir en tailleur au milieu de la forêt. Là je commençais mon entraînement. On entendit plus parler de moi pendant 3 ans.

Au bout de 3 ans, mon frère était déjà déclaré gagnant. Sauf que moi, gonflé par une rage sourde et une colère noire, j'étais revenu au palais. J'avais changé. Déjà j'avais grandit. Je ne portais plus les mêmes vêtements et en plus mon visage si sérieux à l'origine et si doux, était devenu un visage marqué d'un sourire énigmatique. Avec les cheveux qui m'avait poussé sur les yeux, on ne me reconnu qu'au diadème d'argent que j'avais toujours porté depuis ma naissance. J'étais même devenu locace. Mes parents ne furent pas heureux de me revoir. Ils me grondèrent même pour avoir filé sans rien leur dire. Je me contentais de lâcher un rire sardonique. Puis je demandais à voir mon frère. Je voulais le défier en combat à la loyale. Et comme pour les rassurer je leur dis :

« Oh ! Ne vous en faites pas ! Je veux juste… Jouer avec lui »


« Et l’ange appuie son doigt sur la lèvre du fœtus juste avant qu’il naisse et il murmure :"Oublie toutes tes vies précédentes pour que leur souvenir ne te gêne pas dans cette vie-ci"» La Kabbale


Qu’avais-je donc fait pendant 3 ans, au milieu de cette forêt ? J’avais aiguisé mes sens. Chercher une voie qui me permettrait de combler le manque de la vue. Je suis donc rester ainsi assis au milieu de la forêt, à me concentrer sur chacun de mes sens. Mon odorat, mon goût, mon ouïe et mon toucher. Le troisième œil, il était là. Parmi mes sens. Je le savais. Je le sentais. Je laissais les bêtes sauvages venir vers moi. Et je commençais aussi mon entraînement. Aussi futé et rusé que le renard, à la fin de l’entraînement, j’étais devenu capable de tromper des animaux en paraissant immobile ou endormi pour mieux les attraper et les manger par la suite. L’animal et son instinct avait dépassé l’homme. Une fois cela fait, je n’en restais pas là. Il fallait que je sache me battre comme un homme. Je ne pouvais pas non plus reposer que sur mon moi renard. Par contre user des ruses de l’animal et de mon troisième œil était quelque chose que je voulais apprendre. J’eu aucun mal à convaincre un ancien guerrier à m’apprendre. Il avait déjà eu affaire à des aveugles. Mais il fut intrigué par ma personne et m’entraîna davantage quand il perçu ma motivation, mon ambition et mon intelligence.

C’est avec tout ce bagage que personne n’avait osé m’apprendre au palais, que je revins chez moi. A la surprise générale. Et au grand malheur de mon frère. Son cauchemard vivant préféré n’était pas mort. D’ailleurs, tout le monde murmurait à mon sujet. Il se disait que j’avais changé. On disait que même en haillon je parvenais à garder une majesté que mon frère n’avait pas. On disait que je marchais beaucoup plus droit, que je ne zigzagais plus dans les couloirs, que mon pas était assuré. Ce qu’ils ne savaient pas était aussi que j’entendais tout. Absolument tout. Que je sentais tout. Même le parfum d’une femme de chambre qui se trouvait juste derrière un mur. L’air au palais avait ce goût de jasmin que je n’aimais pas. Tout était froid. Les couverts, les poignées de porte, les lampes, même les livres…

Et puis je retrouvais mon frère. Le combat, je le voulais. Pour lui faire comprendre que quoi qu’il fasse il restait le second. On ne voyait plus mes yeux, j’avais acquis une carrure nouvelle. En bref, j’avais du plus quand lui n’avait que du moins. Je ne le voyais pas certes, mais durant le combat, dans ses coups j’avais pu mesurer sa force. Il était plus faible. Il avait aussi tout de celui qui savait qu’il allait perdre mais qui ne voulait pas perdre. Mes oreilles me le disait : à chaque fois qu’il courrait vers moi, il hurlait de toutes ses forces et donnait des coups peu efficaces. Et moi j’en riais. Ce qui eut le don de l’agacer. Et une fois désarmé, se retrouvant par terre, à mes pieds. Je ne pu m’empêcher de lui dire son avenir.

« Shishishi… J’ai fait un rêve cette nuit. » Je pris alors une autre tonalité dans la voix « Il le reverra, surpris, mais aussi en colère et frustré de ne pas le voir mort dévoré par les bêtes. Il acceptera de se battre contre lui, enivré par cette rage sourde, cette envie de l’éliminer de ses propres mains. Mais il perdra et après que son adversaire aura fini ses mots, il hurlera de terreur et mourra,.. » Je n’avais pas fini ma phrase qu’il avait déjà hurlé de terreur. Dommage petit souriceau, le chat t’as alors attrapé et empallé à son épée.

Mes parents hurlèrent aussi. On appela la garde. Tout les soldats de l’armée royale apparurent. Mon instinct s’était alors activé. Ma chance de m’en tiré était minime. Alors l’animal prit la place de l’homme. Et le renard sauvage griffa, mordit, et dépeça tout ce qui se jetait sur lui mais aussi sur le couple royal. Il leur arracha la tête, et partit avec ces trophées en sautant par la fenêtre. Je restais longtemps en renard. Jusqu’à la forêt. Où je jetais finalement les deux têtes dans un terrier à serpents. J’étais couvert de sang.

Et là au milieu de la verdure, je pris conscience de mes actes et perdit la raison. Je riais de mon exploit, je dansais et me proclamais finalement roi. Je n’avais juste plus qu’à récupérer mon bien. Je retournais au palais. Et comme l’assassin qui retourne sur les lieux du meurtre pour apprécier son travail, j’accroissait cette envie de manger. Manger. J’avais faim. A croire que j’étais devenu totalement passionné par cette chair que le poulet ou le lapin ne pouvait égaler en saveur. Et je fus pris au moment précis où je mangeais. Pour le coup j’avais fait la pire connerie au monde. Mais au moins… Une chose… J’avais effacé mon passé à ma façon…


Et me voilà dans cette cellule. Froide. Humide. Qui empeste le rat. J'ai faim. Affreusement faim. On ne me donne que de la soupe mais je n'en veux pas. Je veille. Je surveille. J'attends. Le moment propice pour m'échapper. Habillé d'un pantalon noir et d'un haut trop long et trop large de bagnard, rayé noir et gris, le sourire fixé sur mon visage, je reste éveillé. Et puis voilà. Le jour imminent approche. Elle entre. La pauvre, elle ne sait pas qu'elle est comme le petit chaperon rouge qui entre dans la tanière du loup. Elle ferme la porte. Je me glissais derrière elle et l'attrapa. Je l'empêchait alors d'exprimer sa surprise et d'alerter des hommes. Oh oui. Cette chair, elle m'avait que trop tenté à chaque fois qu'elle était entrée pour m'apporter mon dîner. Au départ, je n'avais pas fait attention. Et puis, elle s'était approchée de moi, et a signé son arrêt de mort. Arrêt de mort que j'eus dans ma tête pendant plusieurs nuit. Et le jour est enfin arrivé. J'en profite. D'abord avec douceur. Ne lui donnant aucun signe de ce qui va lui arriver. Elle est juste en train de se débattre sous mes doigts. Mais elle ne sait pas non plus que plus je touche à sa chair, plus j'en avais envie. Et son odeur. Et ses supplications. Pauvre Chaperon Rouge. Elle n'est pas ressortie de ma cellule. Les os était juste là au milieu du sang. Par contre j'ai gagné la clé et j'avais eu un dîner de grande qualité.

En sortant, je vole une veste à l'un des gardiens. Un truc qui empeste l'armée et la poudre froide. Avec le bas de la veste j'essuyait mes chaussures histoire de virer un peu le sang. Et puis je sortis. Je me faufile dans les rues les plus sombres et les moins envahies, afin de rester discret. Et j'arrivais enfin dans ce lieu nommé Northanger Asylum. Allez savoir pourquoi, je suis devenu médecin là-bas. Jouer des scalpels est maintenant ma passion... et ma profession.
Parce que l'on a tous son caractère

Monstre, n.m : individu ou créature dont l'apparence, voire le comportement, surprend par son écart avec les normes d'une société.

Henri Marshall est un monstre. Il est décallé. Son apparence ne donne rien à penser de cela. Si ce n’est son sourire toujours malicieux, mauvais, sarcastique, sadique, machiavélique, s’affiche toujours sur son visage. Rien ne peut vous prévenir d’un danger avec lui. Il a perdu la raison. Tout ce qu’il sait faire, c’est rire du malheur des autres, rire du bonheur des autres, rire en faisant peur aux gens dans la rue… S’il est repérable, c’est bien qu’il est le seul à rire en faisant « Shishishi.. ». Un rire tout aussi énigmatique que son sourire. Presque incompréhensible. Nathanaël s’en fiche d’être mal compris. Tout ce qui l’amuse c’est d’avoir quelque chose à écorcher, égorger, étriper sous les mains.

Une seule personne pourrait le contenir. Une personne qui aurait la force de le contraindre, un peu comme le fourreau de l’épée tellement tranchante qu’on ne sait pas ce qui peut nous arriver quand elle sera dégainée. Mais elle ne semble pas encore être arrivée. Henri n'est pas du tout quelqu'un de calme. Il bouge tout le temps. On ne sait presque jamais où il est caché. Derrière un mur ? Derrière une étagère ? Sous un lit ? Ce qu’il aime, c’est vous faire de mauvaises surprises… Pour vous avoir pour lui tout seul. Comme un gosse qui cherche toujours à avoir un nouveau jouet entre les mains. Il aime jouer avec les gens. De n'importe quelle façon. Malsain ? Un petit peu. Sa passion : vous dire ce qui vous arrivera de mauvais dans les prochaines minutes.

Parce qu’il sait ce qui vous arrivera dans les prochaines minutes. Il le voit. Il en rêve la nuit. Tout défile dans son cerveau. Vous ne le croirez jamais. Mais après l'avoir croisé, vous constaterez avec frayeur que tout ce qu'il dit était vrai… Souvent trop tard. Vous vous interrogez alors. Comment cela se fait-il qui puisse voir une telle chose ? Je vous l’ai dit. Il est maudit. Depuis sa naissance. On lui a donné à peu près le même pouvoir que Cassandre, sauf que lui, il ne peut prévoir que la mort et les malheurs qui arriveront dans quelques minutes ou quelques heures. Cependant, il subit les mêmes conséquences que Cassandre : on ne le croira jamais.

Difficile aussi d’avoir une conversation très évoluée avec lui. Il parle peu. Tout ce qu’il sait faire, c’est rire. Lorsqu’il parle c’est toujours grinçant, cassant. Il choisit bien ses mots avant de vous les lancer à la figure. Il les économise, les use avec parcimonie. Mais quand il en fait usage, ce n’est jamais très agréable.

Maintenant, évitez de le mettre en colère. Il est facilement irritable. Un tout petit quelque chose totalement stupide peut le mettre en rage et en colère. Et là ? Personne ne sera là pour l’arrêter. L'homme deviendra renard. Sauvage, Henri réagit comme un animal dès qu’il est en colère ou qu’il se sent en danger. Il fonctionne à l’instinct. Et son instinct fait qu'il se transforme en renard. Un renard enragé, qui n'hésitera pas à tuer.

Et comme tout animal sauvage doté de griffe et de crocs, il n’apprécie qu’une seule chose : la viande. Il n’aime pas les légumes, l’alcool, et tout ce qui n’est pas de la viande. Le sang est aussi quelque chose qu’il n’aime pas voir gâché. La chair fraîche d’un homme ou d’autre chose dans le genre, c’est tout ce qu’il veut. Terrifiant n’est-ce pas ? N’oubliez pas non plus ceci : il est très doué de ses couteaux. Il les chouchoute aussi. C'est eut-être la seule chose qu’il aime sur cette planète… Après, la chair est ce qu'il aime le plus : abîmée, devant être mangée ou pas, du moment qu'il en a sous les doigts ça lui suffit...

« Shishishi… Maah… Devinez comment mes parents sont morts maintenant ? »
Parce que l'on aime tous se regarder dans un miroir

Des pas lourds résonnent sur les pavés de la rue. Il fait nuit. Et pourtant. Cette ombre d’un mètre quatre-vingt fait aussi fuir les rats sur son passage. Les bottes de cuir aux semelles épaisses font un tel son dès qu’elles touchent le sol que les pauvres rongeurs partent à toutes jambes se terrer dans les égouts comme pour fuir un potentiel tremblement de terre. Pourtant, rien dans l’apparence de cette personne ne laisserait présager d’une telle chose. Une brise vient doucement caresser les cheveux blonds courts de l’individu. Une frange bien épaisse cache les yeux de ce curieux personnage.

De lui, on ne peut distinguer que son sourire. Un sourire narquois ou sarcastique. Enigmatique. Posé de travers, une sorte de diadème d’argent décore la chevelure blonde. Sa tenue est la plus basique de toute. Et pourtant. Ça sent l’armée. Ça porte l’odeur de sang. Il y a aussi l’odeur de poudre refroidie et de tabac. Un coup de vent vicieux vient soulever la mèche. En quelques secondes son regard gris presque vide et sans vie est visible, mais une main et un grognement agacés viennent rabâtre la mèche. Une grimace se dessine alors sur le visage du jeune garçon. Sous sa longue veste ouverte, on devine sa carrure. Les épaules bien droites, le buste à la musculature superbement sculptée… Tout sent la force faite pour autre chose que défendre sa propre vie. Même sa veste semble tachée en bas. Et pas juste de boue. Son pantalon noir est tenue autour de sa taille par une ceinture de cuir noir, sur laquelle est accrochée une ceinture de couteaux argentés, brillant sous la lueur montante de la lune. Tout est équilibré chez lui. La taille, le poids et la carrure.

Tel est Henri Marshall. Mince et trompant bien son monde par cette espèce d’apparence de mec sans force dans les bras. Et si je vous disais qu’il est aveugle ? Cela vous étonne. Car quand vous le voyez passer là près de vous, vous ne devinez même pas qu’il a cet handicap. Il s’est entraîné jour et nuit. Il s’est entraîné, jusqu’à pouvoir se déplacer et savoir où il se trouve. Il s’est trouvé un troisième œil : ses sens. Ces derniers sont ultra aiguisés. Tel un chat, il lui est possible, rien que par les odeurs, le goût de l’air dans la bouche, le toucher quand sa main effleure les murs et le sol et les bruits environnants, de savoir parfaitement se repérer. Ainsi, aussi étonnant que cela puisse vous paraître, il vous dira que ce lieu, les cicatrices est reconnaissable par sa fraîcheur à vous ronger la peau, son odeur d'humidité par ci par là, par la peur perceptible dans le bruissement d'aile d'un oiseau, dans les petits cris d'une souris, par l'odeur de mort qui règne aussi en maître dans les rues, par le goût sucré de l'hémoglogine ; en bref, ce que vous percevez en image, lui il le perçoit par ses mains, son nez et ses oreilles.

Mais qui est-il vraiment. Il a tout d’un humain et pourtant, quelque chose chez lui fait qu’il ne l’est pas. Cela ne peut pas se voir. Ni se définir. Il est mi-humain mi-renard. Mais il est plus que ça. Aveugle, il a comme je l’ai dit le troisième œil. Il a en lui la malédiction qui pèse sur de très rares aveugles : la malédiction de Cassandre. Vous comprendrez en lisant son histoire… En attendant, sa puissance vient de cette malédiction. Il en a souffert, maintenant il s’en sert contre les autres. Ce petit sauvageon n’hésitera pas à vous faire peur avec ce qui vous effraie le plus…
Et toi qui te cache derrière le personnage, qui es-tu ?

On te surnomme Patate, tu as 22 ans, tu as choisis comme personnage d'avatar Belphegor de Katekyo Hitman Reborn, tu seras présent 5/7 j et pour terminer ce que tu penses du forum est C'est mon bébé à muah~ ♥
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Anne O'nyme
Admin
Anne O'nyme


Stories : 52
Entré à l'asile le : 09/03/2013

Henri Marshall - I'm a King Empty
MessageSujet: Re: Henri Marshall - I'm a King   Henri Marshall - I'm a King I_icon_minitimeMer 1 Mai - 15:41


Félicitations ! Te voilà Validé !


Maintenant, il ne te reste plus qu'à régler quelques petits détails :

- Faire une fiche pour y répertorier tes liens et tes RPs : ici

- Faire une demande de Rp :

Maintenant, à toi de jouer ! Et je te souhaite pour terminer, un très bon séjour à Northanger Asylum~♥
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