[NC - 16 !!]
 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-20%
Le deal à ne pas rater :
-20% Récupérateur à eau mural 300 litres (Anthracite)
79 € 99 €
Voir le deal

 

 Je m'échappe ! || ft. Henri Marshall

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Arne Sirìon

Arne Sirìon


Stories : 19
Entré à l'asile le : 17/07/2013
Age : 27
N° de Chambre : : n°101

Je m'échappe !   || ft. Henri Marshall Empty
MessageSujet: Je m'échappe ! || ft. Henri Marshall   Je m'échappe !   || ft. Henri Marshall I_icon_minitimeVen 19 Juil - 11:21

Arne sortit discrètement du sombre manoir, encore heureux ! Cela faisait presque une heure qu’il tournait autour comme un froussard… Il dut même s’y prendre à trois fois pour ouvrir la porte et la franchir vraiment… Maintenant il était dehors… Seul… du moins il l’espère ! L’obscurité du manoir avait laissé place aux ténèbres de la nuit… Mais faisait t’il vraiment nuit ? Quelle heure est-il véritablement ? Tout le monde oublie ça une fois arrivé ici…
Le pauvre Arne, déboussolé par le noir et le froid, commença à se chuchoter à lui même…
«Bordel… mais comment je vais faire pour avancer ici…? Je vois à peine mes mains avec ce brouillard…»
Sur ce, il tâtonna et s’accroupit pour s’assurer de ne pas tomber à terre en trébuchant. Au contact du gravier gelé, Arne se redressa… Le sol lui glaçait les mains… Et aucune énergie n’émanait du sol… La terre est-elle réellement morte ?
Il se reprit. Il tremblait… Il avait peur évidement, la nuit le terrifie… elle lui rappel des souvenir sombres et morbides… Il commença alors à avancer, doucement, assurément…
«Allez… Je peux y arriver… Il faut que je sorte!»
Soudain, quelque chose lui frôla la main, il la retira d’un coup… Tétanisé, il n’osa remettre la mains que quelques minutes plus tard… Pour voir que ce qui l’avait touché… était de l’herbe… Il se ressaisit à nouveau… Il se redressa, il ne pouvait pas avancer accroupit dans les herbes hautes… Il avança donc prudemment.
Qu’est ce que c’était glauque… Il ne voyait quasiment rien et il sentait planer au dessus de lui des énergies étranges… comme si des personnes se promenait par-ci par-la… Mais il n’y avait personne… Il était seul… Il continuait à marcher. Son souffle lent et fort résonnait dans sa tête, la fumé produite par sa respiration se mêlait doucement au brouillard avant de se faire happer par les ténèbres.
Soudain Il trébucha sur quelque chose de dur… en relevant la tête il vit que c’était une racine d’arbre énorme ressortant du sol et empiétant sur le chemin…
«Mais… Cet arbre… Il est mort !» Dit-il horrifié…
L’arbre n’était pas mort d’une façon naturelle, il le savait… Quelque chose de malsain tournait autour de ce jardin, la peur l’envahit et il se précipita en courant à travers les herbes hautes, évitant les racines comme il pouvait, se prenant des branches qui lui fouettaient le visage. Rien ne l’empêchera de passer. Il allait le faire! Il aperçut au bout du chemin, la sortie tant convoitée, le portail… Il ralentit et scruta aux alentours afin de voir si il était suivis... Mais rien... Personne ! Il se dit qu’il n’était pas si dur de sortir d’ici en fin de compte... Mais il se méfiait encore et continua sa route prudement.
«ça y est… je vais enfin sortir… mon amour… attend moi je te rejoins…»
Toute peur avait disparut. Une lueur d’espoir apparut en lui. Il allait revivre… Finit cet endroit glauque et malsain. Il s’approcha du portail pour l’ouvrir. Mais il sentit une aura menaçante proche...
Revenir en haut Aller en bas
http://lcdagn01.lebonforum.com
Henri Marshall

Henri Marshall


Stories : 70
Entré à l'asile le : 01/05/2013
N° de Chambre : : n°202

Je m'échappe !   || ft. Henri Marshall Empty
MessageSujet: Re: Je m'échappe ! || ft. Henri Marshall   Je m'échappe !   || ft. Henri Marshall I_icon_minitimeVen 19 Juil - 18:21

    Il faisait nuit. Normalement la plupart des patients dorment à cette heure-ci. Cependant, je me permis de refaire le tour du manoir afin de vérifier ce simple fait. Oui car la nuit, qui sait ce qui peut bien se ballader dans les couloirs. Et le directeur l’a dit, hors de question de perdre un patient. Mais un petit humain… Même moi, je ne savais pas si je pouvais ne pas m’en mettre un sous la dent. La vie ici est dangereuse. Surtout pour ces humains à l’esprit malade. J’étais au deuxième étage, quand j’entendis du mouvement au premier et dans les escaliers. Aussi silencieux qu’un chat, je me rendis vers le bruit. Une porte de chambre de malade était ouverte… Un patient avait mis le nez hors de sa piaule. Mon sourire s’étira sur mon visage, dans une expression pleine de malice.

    Je le suivis au rez de chaussée, sans bruit. Il sortit dehors. L’humidité était abondante. Le brouillard était là. J’entendais le crissement des pas du patient qui avait eu l’audace de tenter une sortie en pleine nuit. Sans bruit, je me faufilais à travers le jardin, rattrapant très vite l’espace qui me séparait de lui. Je ne m’approchais pas trop près cependant. J’entendais sa respiration, ses cris de stupeurs. Mort ? L’arbre ? S’il savait. Ici, tout n’est qu’apparences et souvent trompeuses. Le petit coquin de patient cherchait à s’échapper. Il voulait sortir de l’Asile et prendre la fuite. Le pauvre garçon.

    Je ne pouvais le laisser avoir tant d’espoir. Je ne me présentais cependant devant lui,  uniquement après avoir entendu ses paroles :  « ça y est… je vais enfin sortir… mon amour… attend moi je te rejoins…» Mon sourire s’étira en une expression encore plus malicieuse. Ah le pauvre petit. Son amour, il ne la reverra jamais. Je me trouvais subitement devant lui, dissipant ce nuage d’un coup. Ma mèche vacilla un peu sous une brise passagère. Elle barrait mes yeux et ne laissait voir que mon mystérieux sourire.

    « Où cours-tu comme ça ? Hum ? Et que fais-tu dehors en pleine nuit ? Serais-tu somnambule ? » Je jouais les ignorants, mais je sentais la peur. Oui je la sentais : j’entendais ses battements de cœur et sa respiration, ainsi que sa transpiration.  Tous mes sens aiguisés me permettait de percevoir cet ensemble de signaux qui ne trompent pas. Il avait peur. J’avançais vers lui. Lentement. Sournoisement. Il n’ira pas tout droit. Et j’allais ramener la souris dans son trou. La lumière lunaire devait sans doute me donner une apparence bien plus inquiétante. Aucun patient ne peut sortir.

    « Tu pensais vraiment pouvoir atteindre le portail ? Oh pauvre petit naïf… Même le portail ne t’aurais pas ouvert. Et seul le ciel sait ce qui aurait pu t’arriver si tu avais atteint ce dernier… » Je marchais encore lentement vers lui. « Allons, rentre maintenant. Ce n’est pas une heure à marcher dehors~ »

    Il faudra qu’il soit obéissant, s’il ne veut pas que je sois… plus menaçant.
Revenir en haut Aller en bas
Arne Sirìon

Arne Sirìon


Stories : 19
Entré à l'asile le : 17/07/2013
Age : 27
N° de Chambre : : n°101

Je m'échappe !   || ft. Henri Marshall Empty
MessageSujet: Re: Je m'échappe ! || ft. Henri Marshall   Je m'échappe !   || ft. Henri Marshall I_icon_minitimeVen 19 Juil - 18:56

Il s'approcha encore, il est si près de parvenir à la sortie. Une dose d'adrénaline se propage dans son sang. Toute fatigue et douleur ont disparus. Il n'arrive pas à y croire, la sortie, devant lui ! La sueur coule sur son front. Il ne pense plus qu'à cette porte. Il va l'atteindre. La brume s'écarte et laisse directement place à ce portail. Son allure était très menaçante... Elle en ferait frissonner plus d'un... Mais Arne ne remarque pas le portail ténébreux... Il ne pense qu'à la sortie, qu'à sa femme... Il ne sent pas l'énergie néfaste qui émane de ce portail... Sait-il que ce n'est pas si simple?
Il s'en fiche, ses yeux redeviennent vifs, il sent son énergie revenir, c'est comme si il commençait à revivre... Le goût de liberté, c'est ça qui lui manquait!
Il ne pense qu'à sa femme, sa vie avec elle... Mais avec sa tête remplie de souvenir... Comment pouvait-il le sentir... Il entendit une voix derrière lui... Elle lui glaça le sang... Il avait tant espéré que personne ne vienne... Surtout... Surtout qu'il la connait... cette voix... Et ça n'annonçait rien de bon pour lui, et il le savait...
Il se retourna et le vit... Oui il avait peur... Il avait peur de perdre à nouveaux cette vie qu'il voulait tant...
Il gardait le silence, tétanisé. Il le voyait s'approcher doucement vers lui, la brume s'écartait devant lui pour laisser apparaître son sourire sournois... Il reculait doucement à ça vu. Il savait qu'il n'avait plus aucune chance... que pouvait-il faire...? Son escapade avait assez durée comme ça. Mais il ne voulait pas... Il ne pouvait pas...
"Tu pensais vraiment pouvoir atteindre le portail ? Oh pauvre petit naïf… Même le portail ne t’aurais pas ouvert. Et seul le ciel sait ce qui aurait pu t’arriver si tu avais atteint ce dernier… "
À ces mots il sentit enfin l'aura menaçantes de cette porte... Elle était terrifiantes... Il tressaillit... Mais continuait à reculer sans rien dire, regardant droit dans les yeux l'employer...
« Allons, rentre maintenant. Ce n’est pas une heure à marcher dehors~ »
À ces mots, il prit son courage à deux mains et parla...
"...L... Laissez moi m'en aller... Je n'ai rien à faire ici... J...Je dois retourner chez moi... Je ne peux pas rester ici... Je n'ai aucune maladie, vous le savez très bien."
Il sait que c'est inutile... Mais il ne peut accepter son sort... Il ne veut pas retourner dans ce bâtiment maudit.
Revenir en haut Aller en bas
http://lcdagn01.lebonforum.com
Henri Marshall

Henri Marshall


Stories : 70
Entré à l'asile le : 01/05/2013
N° de Chambre : : n°202

Je m'échappe !   || ft. Henri Marshall Empty
MessageSujet: Re: Je m'échappe ! || ft. Henri Marshall   Je m'échappe !   || ft. Henri Marshall I_icon_minitimeSam 20 Juil - 11:48

    Je ne suis pas le genre d’employé à plaindre les patients. Mais je sais que tous sont là pour une bonne raison. Enfin… généralement. Mais en fait, je m’en fiche. Tout ce qui m’importe c’est de veiller à ce que ces patients soient sages et ne fassent pas de bêtises. Je m’amuse à les voir se débattre contre leur destin. Tous disent la même chose. Tous disent qu’ils n’ont pas leur place ici. Tous nient leur maladie ou la raison qui fait qu’ils sont ici. « Je ne suis pas fou ». Voilà ce que j’entends presque tous les jours. Mais ici, même si on n’est pas fou, on finit bien par le devenir.

    Le petit souriceau qui vient de tenter de prendre la fuite, se retrouve maintenant à quelques pas du portail, ne reculant pas devant la peur. Pourtant d’après ce que j’ai lu sur lui, il n’est pas un patient ordinaire. Il devrait se méfier de ce portail. Mais apparemment il se fout totalement du danger que ces portes de fer représentent. Hors de question de perdre un patient. Il arrive que des malades meurent. Mais c’est souvent parce qu’ils ont attrapé une saloperie de maladie incurable. Rares sont ceux qui meurent bêtement. Autant lui éviter la mort à celui-là. Surtout qu’il semble vraiment espérer revoir sa bien-aimée.

    Sympathie ? Je ne sais pas du tout ce que c’est. Ce n’est pas par sympathie que je fais ça. C’est parce que c’est juste idiot de tenter le diable. Il est bête. Comme tous les malades ici d’ailleurs. L’espoir se finit dès l’instant qu’on met les pieds dans l’asile.

    "...L... Laissez moi m'en aller... Je n'ai rien à faire ici... J...Je dois retourner chez moi... Je ne peux pas rester ici... Je n'ai aucune maladie, vous le savez très bien."

    Je souris encore. Je me trouvais entre lui et la sortie. Il ne passera pas. Non. Petit souriceau, tu ne sortiras pas sinon le chat te mangera. « Allons, allons, remets-toi, calmes-toi et détends toi. Fais juste demi-tour. Ce n’est pas bien compliqué. » Me rapprochant d’un coup, et subitement, de lui, une distance de moins d’un mètre nous séparant : «A moins que tu veuilles mourir ? » glissais-je alors sournoisement, mon sourire se faisant plus vicieux.

    Je me remis à une distance raisonnable de sa personne et enfonçant mes mains dans mes poches : « Je me fiche de savoir que tu sois malade ou pas. Si tu es ici c’est parce que tu n’es pas considéré comme… « sain d’esprit ». Rentrer chez toi ? Tu as encore cet espoir-là ? Tu es bien naïf. A partir du moment où tu es ici, tu n’as plus aucun espoir de sortie. Tu ne peux pas rester ici ? Allons… Tu viens juste d’arriver. Je pense qu’il te manque encore un petit peu de temps avant que tu ne finisses par t’adapter. »

    Je m’avançais alors vers lui, presque menaçant. « Maintenant, il est temps de rentrer mon petit. Ta petite promenade nocturne est terminée. Rentre au manoir et va dormir. Ne m’oblige pas à prendre les moyens nécessaire pour te renvoyer dans ta chambre… »
Revenir en haut Aller en bas
Arne Sirìon

Arne Sirìon


Stories : 19
Entré à l'asile le : 17/07/2013
Age : 27
N° de Chambre : : n°101

Je m'échappe !   || ft. Henri Marshall Empty
MessageSujet: Re: Je m'échappe ! || ft. Henri Marshall   Je m'échappe !   || ft. Henri Marshall I_icon_minitimeSam 20 Juil - 17:46

Il se trouvait la… devant lui… Il savait qu'il ne sortirait pas…
Il se trouvait entre deux obstacles… Devant lui: la mort ou le manoir, et derrière lui: surement quelque chose de semblable vu les énergies dangereuses qu'il ressentait…
Mais il ne s'est pas décidé pour rien… Il savait dès le début que c'était peine perdue. Mais l'obstination humaine est surprenante… Malgré le fait de risquer la mort, il a quand même essayé de sortir… Et il était parvenus jusque la… Devant le portail… Il n'était jamais allé ici… à part à son arrivé…
"Mon dieu, que faire…?" Se dit-il. C'était la fin pour lui. Mourir ici et maintenant, ou pourrir au manoir jusqu'au trépas?
Il ne voulait pas mourir… Il voulait juste rentrer chez lui… Pourquoi sa destiné le pousse au désespoir?
« Allons, allons, remets-toi, calmes-toi et détends toi. Fais juste demi-tour. Ce n’est pas bien compliqué. »
Mais comment faire ?! Il était si près et à la fois si loin de retrouver celle qu'il aime! Il se faisait
narguer par la sortie derrière lui… Il voulait sortir… Il était prêt à courir pour lui échapper… Pour
échapper à son destin… Ce dilemme le rendait fou de rage... La sueur dégoulinait de son front...
Mais l'homme au sourire malsain s'approcha de lui soudainement… «A moins que tu veuilles
mourir ? »

Il  eut un mouvement de recul… "Mourir ? Surement pas !" lança t'il, en essayant de reprendre confiance.
Mais il l'écouta, il se calma, son souffle devint moins rapide. Il n'avait plus peur. Car il jouait contre la mort elle même… Il vaut mieux avoir l'esprit vif et clair... Trois directions différentes, une seule évitant la mort et l'amenant directement dans l'asile… Que pouvait-il perdre ? Il se dressa droit et hésita, puis recula de quelques pas pour mettre de la distance. L'employé en fit de même.
« Je me fiche de savoir que tu sois malade ou pas. Si tu es ici c’est parce que tu n’es pas
considéré comme… « sain d’esprit ». Rentrer chez toi ? Tu as encore cet espoir-là ? Tu es bien
naïf. A partir du moment où tu es ici, tu n’as plus aucun espoir de sortie. Tu ne peux pas rester
ici ? Allons… Tu viens juste d’arriver. Je pense qu’il te manque encore un petit peu de temps
avant que tu ne finisses par t’adapter. »

Sans réfléchir, Arne répliqua.
"Oui je suis naïf, oui j'ai de l'espoir. Vous me croyez fou? Tout ça car j'ai soigné des gens différemment de la norme? Car j'arrive à contrôler des énergies? Je sais très bien que vous n'en n'avez rien à foutre… Que vous vous en foutez que je sois fou ou non… Je suis ici… Donc je suis fou… Vous n'êtes pas la pour juger par vous même. Vos préjugés sont tout fait avant même que vous ne nous ayez vu. Mais moi je me moque de votre asile. Je n'ai fait de mal à personne et je ne peux faire de mal à personne. Et j'ai une famille… Elle m'attend j'en suis sûr. Je dois aller la retrouver. Ne me dîtes pas que je m'adapterais… Les énergies qui émanent de cet endroit m'affaiblissent et me tuent à petit feu! Je ne compte pas crever sans rien faire."
Il avait dit ce qu'il voulait dire, il n'est pas dupe. Il sait qu'il ne pourra pas sortir… Mais gagner du temps… c'est toujours ça…
Mais son sourire vicieux n'avait pas disparut… jamais d'ailleurs… Il s'avança vers Arne… Une aura terrifiante émanait de l'employé… Et il lança: « Maintenant, il est temps de rentrer mon petit. Ta petite promenade nocturne est terminée. Rentre au manoir et va dormir. Ne m’oblige pas à prendre les moyens nécessaire pour te renvoyer dans ta chambre… "
Ça y est… sa fuite se finissait… Un échec… Comme il le redoutait. Il était persuadé que si il revenait au manoir… Un sale moment allait être préparé pour lui… Il se voyait déjà battu ou torturé… Il recula encore. Il prit encore peur… Décidément il avait du mal à garder son calme… Et il avait de quoi… Il eu un mouvement de recul et puis:
"Non…Non… J…je ne peux pas rentrer… Je n'y retournerais pas…"
……….Voila tout ce qu'il put sortir de sa bouche… Maintenant qu'il s'était opposé directement à l'employé… Il savait qu'il allait passer un mauvais moment… Mais il ne regretta pas ses mots… Il ne veux pas rentrer… Il veux sortir d'ici… Mais pas les pieds devants... Et il se tenait prêt à réagir à la moindre action de la part de la personne en face de lui.
Revenir en haut Aller en bas
http://lcdagn01.lebonforum.com
Henri Marshall

Henri Marshall


Stories : 70
Entré à l'asile le : 01/05/2013
N° de Chambre : : n°202

Je m'échappe !   || ft. Henri Marshall Empty
MessageSujet: Re: Je m'échappe ! || ft. Henri Marshall   Je m'échappe !   || ft. Henri Marshall I_icon_minitimeDim 21 Juil - 22:01

H.R.P:

    "Mourir ? Surement pas !"

    Quel force de vivre il a ce petit. Il me surprend. Mais le simple fait qu’il ne veuille pas mourir me… Rassure ? Je ne sais pas vraiment, mais en tout cas ça me fait sourire. C’est amusant. Il ne veut pas mourir, mais il serait prêt à passer la grille ?? Devais-je lui faire peur en lui disant ce qui pouvait lui arriver ? Hum… Pas tout de suite. Mais ce garçon était le plus obstiné de tous les malades que j’avais pu rencontrer jusqu’alors. Cependant, il n’était pas question qu’il sorte. Le portail n’était pas loin. Il ne fallait pas qu’il fasse le débile. Il s’en approchait il allait quitter l’asile mais pas comme il le pensait. C’était pas le moment de faire l’idiot. Mais cette situation, m’amusait. Plus que de m’inquiéter, je m’en amusais. Pourquoi ne pas en rire ? Il refusais de mourir mais il tentait la mort en voulant sortir. C’était… tout simplement hilarant. Digne d’une tragi-comédie.

    Je me fichais de savoir pourquoi il était là. Il était là point. Mon travail n’est pas vraiment de me préoccuper du pourquoi les malades sont là, mais plus à… les analyser. Oui je ne suis pas un médecin pour aider à les sortir de leur maladie, mais plus pour en savoir plus sur ce qu’ils sont. Je me fiche donc de savoir s’il est à l’Asile par erreur. Même en y étant par erreur, il finira par devenir comme tous les autres. J’essaie de lui faire comprendre qu’il n’a pas d’issue possible. Que tout ce qu’il risque c’est de mourir. Ici on ne sort pas la tête vers l’avant et les pieds ne passent jamais le portail, morts ou vivants.

    Cependant, il était plus têtu qu’une mûle, et il avait surtout une force de caractère que je n’avais jamais vue. Il osa me répliquer qu’il avait de l’espoir et qu’il admettait être naïf. Il disait que je le croyais fou pour l’unique raison qu’il avait soigné des gens d’une façon différente de ce que la norme autorisait, parce qu’il arrive à contrôler les énergies. Il répliqua que j’avais des préjugés tout construit et fabriqué depuis le début : tout ceux qui sont ici sont fous. Je ne pus retenir mon sourire à nouveau. Il se moquait de l’Asile. Il n’avait fait de mal à personne et il avait une famille… Il m’affirma que toutes les énergies négatives qui se trouvaient ici, le consummaient et le tuaient à petit feu.

    Je tentais de le pousser par la menace à rentrer. Il refusa de rentrer. La peur semblait lui avoir donné du courage. Je poussais un soupir. Fatigué de me tenir debout, je m’assis en tailleur par terre.
    « Maaah… Tu ne me laisses pas trop de choix mon petit… » J’avais le visage face au vent. Une brise leva ma mèche. Je le sentis. A travers le rideau noir de mes yeux, je percevait la lumière de la lune. Ca ne s’explique pas, c’est comme ça. Il devait sans doute voir mes yeux vitreux. Sans vie. Mais ce n’est pas grave. Il fera partie de ce peu de gens qui auront droit à une prédiction. Même si les mots que je m’apprête à lui dire n’en sont pas exactement une. Mon visage eut une expression étrange. Le sourire n’était plus là, mais ce n’était pas une expression grave. C’était mystérieux. Comme d’habitude.

    « Si tu passes le portail maintenant, tu mourras sur le coup. Je ne peux pas te dévoiler le secret du portail. Mais sache déjà une chose : le gardien dort et tu as de la chance. Le gardien aurait bien pu dévorer ton âme s’il t’avait vu si près de la sortie. Tu dis ne pas vouloir mourir. Passe le portail et c’est ce qui t’arriveras. »

    Je me mis cette fois contre le vent. La mèche retomba sur mon visage.

    « Ici, on entre la tête en avant mais les pieds, qu’on soit en vie ou mort ne passent plus le portail. Ici c’est un monde à part, en marge de l’autre monde. Le monde des oubliés en quelque sorte. Tu dis que tu ne peux pas rester ici, car tu as une famille. Et eux ? Les autres ? Crois-tu qu’ils sont abandonnés ? La plupart ont une famille aussi. Certains sont même ici à cause d’elle. Beaucoup aimerait avoir ton courage de tenter ce genre de chose. Beaucoup comme toi aimerait pouvoir revenir chez eux. Mais que peux-tu contre ces énergies mauvaises que tu sembles ressentir ? Même face à moi, tu ne ferais pas le poids. »

    Je me rapprochais de lui et lui pris les mains. Aveugle, je me contentais juste de les tâter. « Tu es fort physiquement… Tu es intéressant. Ne gâche pas mon plaisir de te connaître en tentant le diable qui se trouve juste derrière toi. Tu es intelligent. Plus que la moyenne. Alors réfléchis. Penses-tu vraiment ne pas pouvoir t’y faire à cette nouvelle vie ? De quoi as-tu peur ? Qu’elle t’oublie ? Si tu tiens tant à la revoir… Ne joue pas avec le feu. »

    Je lui lâchais les mains. Le sourire mystérieux de retour sur mon visage, je mis mes mains dans mes poches. « Si tu souhaites son bonheur plus qu’autre chose, tente plutôt de rester en vie.» Je mis mes mains derrière ma tête, m’adossant à un arbre et divagua tout seul, mon sourire marquant un amusement plutôt morbide. « Shishishi~ Les humains sont amusant. Toujours à tenter de forcer le destin. Tu crois au destin n’est-ce pas ? Alors sois stoïcien. Si comme le chien, tu forces sur la corde pour tirer la charrette, alors la corde irritera ton cou beaucoup plus vite et tu mourras~»
Revenir en haut Aller en bas
Arne Sirìon

Arne Sirìon


Stories : 19
Entré à l'asile le : 17/07/2013
Age : 27
N° de Chambre : : n°101

Je m'échappe !   || ft. Henri Marshall Empty
MessageSujet: Re: Je m'échappe ! || ft. Henri Marshall   Je m'échappe !   || ft. Henri Marshall I_icon_minitimeLun 22 Juil - 0:01

Il lui tenait tête… Il sentait une chaleur monter en lui. Il ne voulait pas l'écouter… Il se sentait fort… Mais il savait que c'était juste le temps d'un instant. Il sentait la sueur dégouliner sur sa nuque… Que faire maintenant…? Il faut continuer et s'opposer le plus longtemps possible... J'usqu'à... Trouver une solution...
Le médecin s'assit à terre… À croire qu'il en avait rien à foutre… Arne fut surpris de voir l'employer prendre la situation à la légère… Il pourrait peut être s'en aller… Courir… ? Sauter sur la grille, l'escalader? Peut être y arriverait-il… Il recula encore… il était si près…
« Maaah… Tu ne me laisses pas trop de choix mon petit… »
Il sentit un air frait dans son dos… Les cheveux du médecin s'élevèrent… Et Arne vit alors ses yeux… Ils lui glacèrent le sang… Cette personne était aveugle… Cela le déstabilisa… Il s'arrêta pour écouter ce que l'employer avait à dire. Il eut un moment de vide, l'aveugle avait perdu son sourire… C'était la première fois qu'il voyait ça… La lune apparut à travers la brume, ce qui fit reflété ses yeux dans la nuit.
« Si tu passes le portail maintenant, tu mourras sur le coup. Je ne peux pas te dévoiler le secret du portail. Mais sache déjà une chose : le gardien dort et tu as de la chance. Le gardien aurait bien pu dévorer ton âme s’il t’avait vu si près de la sortie. Tu dis ne pas vouloir mourir. Passe le portail et c’est ce qui t’arriveras. »
Il fut terrifié… Il savait que le portail était dangereux… De la à mourir bien sur…  Mais comment le portail aurait put faire ça ? Et il se retrouvait coincé maintenant… À force de trop reculer… Il ne savait plus quoi faire…
Il remarque qu'il ne se sent plus comme avant… Il est léger, lucide… Il est la sans être la… Il ne sent plus son corps… Il ne sent que le froids au bout de ses mains et de ses joues…
Il savait que le gardien n'était pas la… Il a fait exprès. Quand même… Il est impulsif et une tête de mule mais il prévoit un minimum ce qu'il fait…
L'employé se releva… Ses yeux disparurent… C'était un moment vraiment intriguant… Quels yeux! Il n'avait jamais vu ça… ça lui glaçait le sang rien qu'à y repenser…
« Ici, on entre la tête en avant mais les pieds, qu’on soit en vie ou mort ne passent plus le
portail. Ici c’est un monde à part, en marge de l’autre monde. Le monde des oubliés en quelque
sorte. Tu dis que tu ne peux pas rester ici, car tu as une famille. Et eux ? Les autres ? Crois-tu
qu’ils sont abandonnés ? La plupart ont une famille aussi. Certains sont même ici à cause
d’elle. Beaucoup aimerait avoir ton courage de tenter ce genre de chose. Beaucoup comme toi
aimerait pouvoir revenir chez eux. Mais que peux-tu contre ces énergies mauvaises que tu
sembles ressentir ? Même face à moi, tu ne ferais pas le poids.
»
Sans réfléchir il lui lança:
"Ça vous amuse n'est ce pas ? De me démoraliser? D'essayer de me faire entendre raison, de
laissez ma famille comme ça… Et en plus vous faites ce que tout le monde fait pour essayer de faire entendre raison quelqu'un… Vous me comparez aux autres ? Mais je ne suis pas les autres! Et ils ne sont en rien comme moi. Les autres font comme ils veulent mais je veux partir! Et oui je ne peux rien contre ces énergies! ça rend mon enfermement insoutenable… Raison de plus pour tenter de s'enfuir non ?
"
Il s'approcha de lui… doucement et lui prit les mains… Il eut un mouvement de recul mais le médecin le tenait fermement. Cela l'intriguais… Il prit peur… Allait-il le tuer? L'assomer pour le ramener? Il avait le souffle coupé jusqu'à ce que…
« Tu es fort physiquement… Tu es intéressant. Ne gâche pas mon plaisir de te connaître en tentant le diable qui se trouve juste derrière toi. Tu es intelligent. Plus que la moyenne. Alors réfléchis. Penses-tu vraiment ne pas pouvoir t’y faire à cette nouvelle vie ? De quoi as-tu peur ? Qu’elle t’oublie ? Si tu tiens tant à la revoir… Ne joue pas avec le feu. »
… Il était très surpris… C'était quoi… une déclaration…? Il était méfiant… Mais la fin de ses mots étaient intéressants… très intéressants pour lui… Il pouvait la revoir ?!
"… C'est tout ce qui vous intéresse? Me connaître…? Vous devez savoir… Que j'avais une vie avant… une vie que j'ai eu avec énormément de difficulté et d'effort… Et maintenant que j'ai eu ma part de bonheur… On me l'enlève. Et je suis sensé me faire à ça?! Je n'ai pas peur! Je n'ai peur de rien. Je sais qu'elle ne m'oubliera pas… Mais… j'ai peur de la perdre… De ne plus la revoir…" Il baissa la tête, les larmes aux yeux. "…J'ai besoin d'elle… C'est elle ma vie… Mais… Y a t'il une chance que je la revois? Vous l'avez sous entendu…"
Il lui lâcha les mains. Arne avait envie de pleuré… C'est qu'il est sensible… Mais il revint à lui… Son coeur de pierre reprit le dessus… Car l'employé avait reprit son sourire vicieux… Il était bloqué entre ce sourire et cette grille… La mort ou la mort ? Jouer avec le feu? C'était trop tard… Et il n'allait pas se dérober.
« Si tu souhaites son bonheur plus qu’autre chose, tente plutôt de rester en vie.»
Il répondit avec un ton agressant
"Mais comment rester en vie ici?! Et si je meurs, elle ne le saura surement pas! Sait-elle au moins que je suis la?! Son bonheur?! C'est être loin d'elle à votre avis?! Vous savez ce que vous dîtes ou vous vous en foutez complètement?!"
Il partit contre un arbre… Ce n'est qu'un amusement pour l'employé… Il était sadique… Il jouait avec les nerfs d'Arne qui ne savait plus quoi faire…
Il regarda à l'opposé de l'aveugle et s'écarta de la grille doucement dans cette direction…
« Shishishi~ Les humains sont amusant. Toujours à tenter de forcer le destin. Tu crois au destin n’est-ce pas ? Alors sois stoïcien. Si comme le chien, tu forces sur la corde pour tirer la charrette, alors la corde irritera ton cou beaucoup plus vite et tu mourras~»
Oui il se moque de lui… Il le fait désespérer… Il tente de le dissuader… Mais il est déterminé… Il ne va pas accepter sa place ici.
"Je ne suis pas un chien! Oui je crois au destin. Mais il n'est pas dans mon intention de me laisser porter par celui-la. Et peut être le destin à t'il prévu de me pousser à me débattre pour m'en sortir… Chose que j'ai faite toute ma vie! Tu ne sais rien… Je n'accepterais pas de rester ici… Je ne suis pas sortit maintenant pour rien hein. Je me suis décider et il va falloir me ramener de force… Désolé je suis borné… Mais je ne vous en veux pas… Vous faites votre travail après tout. Et vous le faites à merveille… Un vrai vigile… Mais je survivrais… C'est tout. Je le sais et je le dois… pour elle…"
Il reprit son souffle… Terrifié de ce qu'il allait répondre…
"Vous trouver ça ridicule non? Vous pouvez comprendre se que je ressens? Avez vous la moindre idées de ce que je ressens? Ou juste de ses énergies qui m'agresse comme si on me broyait le crâne, qu'on me transperçait de part en part à tel point que vous en êtes réduit à ne plus pouvoir parler ni bouger pendant des heures voir plusieurs jours…?"
Il se décala encore... Peut être une fuite dans le jardin ou le cimetière... Un aveugle ne pourrait le suivre...
Revenir en haut Aller en bas
http://lcdagn01.lebonforum.com
Henri Marshall

Henri Marshall


Stories : 70
Entré à l'asile le : 01/05/2013
N° de Chambre : : n°202

Je m'échappe !   || ft. Henri Marshall Empty
MessageSujet: Re: Je m'échappe ! || ft. Henri Marshall   Je m'échappe !   || ft. Henri Marshall I_icon_minitimeLun 22 Juil - 20:39

    Il visait juste. Le démoraliser m’amusait beaucoup plus que d’essayer de jouer les bourrins pour le ramener dans l’Asile. Si je jouais les menaçants, sûr qu’il risquait de me filer entre les doigts. Mais si je jouais les vicieux…. C’était déjà moins possible. Tenter de lui faire entendre raison de laisser sa famille ? Disons que je me disais qu’il n’avait pas d’autre choix. Pourquoi lutter contre la fatalité ? Les humains étaient amusants pour ce petit détail. Ils considéraient qu’ils pouvaient avoir un contrôle sur leur destinée. Ces êtres étaient bien trop naïfs. Quitter l’Asile à cause des mauvaises énergies ? Et ils ne disaient pas qu’il pouvait les contrôler ? Ce garçon est vraiment tordu dans sa tête. Il a une logique un peu bizarre. Il pourrait chercher un moyen de s’adapter à ses mauvaises ondes. Mais non. Il n’avait trouvé rien d’autre que la fuite comme plan de guérison.  

    « Ce que les Humains peuvent être concentré rien que sur leur nombril et individualiste… Tu n’es pas le seul à vouloir partir d’ici. Beaucoup en rêve la nuit. Mais tu n’as plus le choix du lieu de ta mort et c’est ainsi. Pourquoi chercher tant à changer le cours du destin ? Tu es humain non ? La fatalité doit t’émoustiller non ? C’est pour ça que tu t’agites comme un petit ver. Comme tous les humains, tu n’acceptes pas ta destinée et tu es persuadé que tu peux la changer. Ce n’est plus de la naïveté ça. C’est… Croire que tu peux battre des puissances plus fortes que toi. C’est de l’hypocrisie. Et tu ne fais que te mentir à toi-même. »

    Une vraie tragi-comédie. Le héros doté d’hybris croyait dur comme fer qu’il pourrait être plus fort que tous les dieux réunis. Ici il n’y avait pas de dieu, mais l’idée était la même. Il pensait pouvoir contrôler le cours des choses, alors même que ce sont les choses qui le contrôlent comme une pauvre petite marionnette… Amusant. Excitant. Voilà ce que je ressentais.

    Il m’intéressait. Encore plus à présent. Pas question que je laisse filer un cas comme lui. Non. Il était unique en son genre, et je ne le laisserai pas filer ou glisser entre mes pattes. Je le garderai bien enfermé dans sa cage.

    Il disait n’avoir peur que d’une chose. La perdre. Je l’entendis sangloter. Les humains se croient forts, mais ils sont faibles. C’est un paradoxe entier que la nature a bâti de toute pièce.

    Je soupirais. Les larmes et les tons guimauves n’étaient pas mon truc. « Je dirais que tu n’auras plus l’occasion de la revoir physiquement, mais lui envoyer des lettres est possible. » Je n’irai pas jusqu’à lui assurer la réception de ces dernières. Il ne fallait pas qu’il croient au père noël.  Je lui conseillais donc de rester en vie. Il me demanda alors comment rester en vie ici en sachant qu’elle risquait de ne pas savoir qu’il était là. Il semblait vraiment désespéré. Oh oui agite toi petit oiseau. Cogne-toi contre les barreaux de ta prison. Mais l’oiseau était devenu agressif.  

    « Sûrement que je dois m’en foutre royalement, je ne suis ni sympathique, ni compatissant, ni même… touché par la pitié. Je suis vide de tout ce genre de sentiment. Je me contente d’observer avec mes oreilles, mon nez et mes mains. Et je me contente aussi de ce que votre histoire m’indique. Je me fiche des futilités. Je me doute qu’elle doit pleurer. Qu’elle doit être malheureuse. Mais si elle vous aime vraiment, ne pouvez-vous pas vous dire qu’elle pourrait être forte et endurer ces instants loin de vous, sans vous oublier ? » Je penchais alors ma tête sur le côté. « A moins qu’elle soit de santé fragile… » J’haussais les épaules. « Mah ! L’amour est fugace et bien compliqué. Vous dites qu’elle est votre vie. Vraiment ? Vous ne voyez vraiment que le bout de votre nez et votre famille pour être heureux et vivre ? Même Robinson a su s’adapter alors même qu’il était dans un milieu hostile et inconnu. »

    Et comme tous les humains, il dévoila son côté orgueilleux. Oui cet orgueil de croire qu’il pouvait forcer les choses et les tourner en sa faveur. Le destin est une roue qui ne se laisse pas faire. Combien de tragédies l’ont démontrée ? Beaucoup. Cela ne me fit que sourire d’avantage. Il se laissait porter par sa conviction qu’il pouvait à nouveau forcer le destin et sortir de cet endroit. Sauf qu’ici, les choses sont imprévisibles.

    « Je me doute que vous n’êtes pas un chien. Ce n’était qu’une métaphore. Vous pouvez survivre sans vous débattre. Vous êtes borné ? Hoho… Mais moi aussi je suis borné. C’est bien là mon plus gros défaut. »

    J’entendis ses pas quitter l’allée de gravier pour aller directement dans l’herbe. Toute cette conversation m’avait permis aussi de bien distinguer son odeur de tout le reste. Il me prenait pour un humain aveugle banal. Mais il se rendra compte que si dehors il pourrait berner le plus idiot des aveugles, ici, il n’en sera jamais ainsi.

    « Je sais maintenant à qui vous me faites penser… Un très grand philosophe d’ailleurs. Qui se disait être capable de faire accoucher les esprits. Vous êtes un peu comme lui. Sauf que vous n’avez pas encore trouvé la bonne voie pour appuyer vos idées. »

    Je le laissais filer vers le cimetière ou le jardin. Je quittais mon arbre, sans pour autant chercher à lui montrer que j’avais perçu où il comptait aller. Il me prenait pour un aveugle facile à berner. Je m’en vais lui montrer le contraire, de la meilleure manière qui soit.

    « Ridicule ? Oui. Votre comportement est ridicule. Mais celui de tous les humains est ridicule. Vouloir forcer le destin. Quel orgueil venant de votre part ! Même les plus grands tragédiens ont démontrer que cela ne menait qu’à une fin fatale. »

    Je souris presque machiavéliquement, derrière ma main. « Débattez-vous autant que vous voulez et lutter contre la fatalité puisque c’est ce que vous voulez. Je saurais me satisfaire de votre propre tragédie… »

    Je faisais mine de ne pas avoir perçu où il allait. De ne pas avoir du tout perçu qu’il avait dévié du portail pour aller ou vers le cimetière ou vers le reste du jardin… Mais une souris ne fait pas le poids face à un renard…
Revenir en haut Aller en bas
Arne Sirìon

Arne Sirìon


Stories : 19
Entré à l'asile le : 17/07/2013
Age : 27
N° de Chambre : : n°101

Je m'échappe !   || ft. Henri Marshall Empty
MessageSujet: Re: Je m'échappe ! || ft. Henri Marshall   Je m'échappe !   || ft. Henri Marshall I_icon_minitimeLun 22 Juil - 21:45

Il restait contre son arbre, à écouter le malade. Il avait l'air plutôt intéresser par lui... Arne se demandait même pourquoi il cherchait à discuter plutôt que de le ramener le plus vite possible dans sa chambre...
Il attendait ce moment... Ses jambes frottaient contre les herbes hautes et il savait qu'il n'arrivait pas à être discret... Surtout qu'il parle en même temps qu'il tente de s'enfuir... Très intelligent tout ça...
Le stress et l'angoisse l'attaqua... Mais comment l'avait t'il retrouvé ici... avec son handicap? "Mais quel con! C'est évident!" se dit t'il... Il restait auprès de son arbre mais il savait très bien ou Arne était... Il chercha une nouvelle idée... Le médecin répondit.
« Ce que les Humains peuvent être concentré rien que sur leur nombril et individualiste… Tu n’es pas le seul à vouloir partir d’ici. Beaucoup en rêve la nuit. Mais tu n’as plus le choix du lieu de ta mort et c’est ainsi. Pourquoi chercher tant à changer le cours du destin ? Tu es humain non ? La fatalité doit t’émoustiller non ? C’est pour ça que tu t’agites comme un petit ver. Comme tous les humains, tu n’acceptes pas ta destinée et tu es persuadé que tu peux la changer. Ce n’est plus de la naïveté ça. C’est… Croire que tu peux battre des puissances plus fortes que toi. C’est de l’hypocrisie. Et tu ne fais que te mentir à toi-même. »
Il comprenait ce qu'il voulait dire... Mais ce n'est pas comme cela qu'il voulait lui montrer les choses...
"Je ne suis pas individualiste... C'est juste que je trouve que ce n'est pas parce que d'autres sont la et ont une famille dehors que je devrais renoncer à revoir ma femme... Je ne doute pas que je sois le seul bien au contraire... Nous en parlons fréquemment avec les autres... Cela nous donne certaines relations et ça fait du bien que quelqu'un nous comprenne vraiment."
Il s'assit... Il avait compris que c'était finis... Peut être une autre fois... Mais ce soir... Il n'était pas prêt... Mais il discutait et se lâchait... ça lui faisait du bien. Autant continuer...
"Je hais le fatalisme... Je pense que le destin n'est pas tout tracé... Ce serait plus comme si... Il était composé de plusieurs possibilités et que nous choisissons notre chemin... Du moins il peut changer... Mais rien n'est vrai... Rien n'est prouvé. Donc j'essaie... On verra bien... Vous ne pensez pas? Je ne suis pas hypocrite... Je sais que c'est surement perdu d'avance mais vous voulez que je fasse quoi? baisser les bras et coopérer? Surement pas."
Il était déçus, dégouté... Que pouvait t'il faire de plus?
« Je dirais que tu n’auras plus l’occasion de la revoir physiquement, mais lui envoyer des lettres est possible. »
... Il se tourna dans la direction de l'arbre... Une lettre...? Il était certains qu'elle n'arriverait jamais à destination... Il n'a pas le droit de dire ou il est... C'est impossible... Mais d'une certaines façon il aima la réponse...
"Des lettres... pourquoi pas... Après tout ça ne coute rien d'essayer si?"
Il restait contre son arbre... Arne se demandait comment il allait réagir...
Après tout il l'envois chier depuis le début... En même temps il déteste les employés... Et pour dire vrai... Cette "personne" à une aura étranges et agressive... Il se méfie de lui depuis son arrivé...
« Sûrement que je dois m’en foutre royalement, je ne suis ni sympathique, ni compatissant, ni même… touché par la pitié. Je suis vide de tout ce genre de sentiment. Je me contente d’observer avec mes oreilles, mon nez et mes mains. Et je me contente aussi de ce que votre histoire m’indique. Je me fiche des futilités. Je me doute qu’elle doit pleurer. Qu’elle doit être malheureuse. Mais si elle vous aime vraiment, ne pouvez-vous pas vous dire qu’elle pourrait être forte et endurer ces instants loin de vous, sans vous oublier ? »
Il leva la tête vers le ciel et contempla la lune. Cela faisait une éternité qu'il ne l'avait pas vu... Il chercha l'inspiration et répondit.
"Je sais très bien ce que vous dites... Mais ce n'est pas une question d'être fort ou non... c'est plutôt.."
Il n'eut pas le temps de répondre et fut coupé par l'aveugle.
« A moins qu’elle soit de santé fragile… »
Piqué au vif... Il ne voulait pas l'avouer évidement... Mais le simple fait d'avoir entendu cela de sa bouche l'horrifia instantanément... Il ne put rien dire... L'angoisse montait... Il voulait la revoir... Elle a besoin de lui...
« Mah ! L’amour est fugace et bien compliqué. Vous dites qu’elle est votre vie. Vraiment ? Vous ne voyez vraiment que le bout de votre nez et votre famille pour être heureux et vivre ? Même Robinson a su s’adapter alors même qu’il était dans un milieu hostile et inconnu. »
Il répondit sèchement... La remarque précédente avait ravivé des souvenirs douloureux...
"Je me fous de Robinson. Il a réussit la ou beaucoup aurait échoué. Tout ce que je voulais moi, c'était elle. Je m'en fichais de la situation dans laquelle ont étaient ou les autres problème... Elle me donnait la joie de vivre c'est tout... Que demander de plus? Avec elle j'était vraiment vivant... C'est comme si... Elle était la moitié de mon âme... Je sais que je peux vivre sans elle... Mais pas pleinement et normalement."
Le médecin se pencha et revint sur le fait qu'il n'était pas un chien... Que se débattre n'était peur être pas la solution... Et qu'il était surement plus borné que notre jeune malade...
"Je sais bien que c'était une métaphore... Mais ce que je veux dire c'est que je ne vais pas obéir et me comporter comme vous l'entendez... Je suis moi et je ne changerais pas! Nous formons surement un bon duo de personne borné..."
Il quitta son arbre et marchait tranquillement tout en parlant... Peut être Arne s'était-il trompé en pensant qu'il pouvait le retrouver aisément en étant aveugle... Il se baissa et recula doucement en rampant... Il ne voulait tout de même pas se faire retrouver maintenant!
« Je sais maintenant à qui vous me faites penser… Un très grand philosophe d’ailleurs. Qui se disait être capable de faire accoucher les esprits. Vous êtes un peu comme lui. Sauf que vous n’avez pas encore trouvé la bonne voie pour appuyer vos idées. »
...Il marchait... Mais... Arne l'avait presque perdu de vue... Avec la brume et le noir... Il ne bougea plus... Il avait un mauvais pressentiment...
"Une voie pour appuyer mes idées...? Que voulez vous dire... Je me demande comment vous pensez que je suis..."
En effet ça l'interrogeait... Un philosophe? Il adorait la philosophie même si il n'avait presque aucun livre... Il trouvait cela intéressant qu'un vulgaire employé soit si cultivé... Le médecin revint sur le fait qu'il trouve cela ridicule... C'est vrai qu'Arne n'a pas arrêté de lui parler et lui balancer des remarques à la figure... Il met du temps à répondre.
« Ridicule ? Oui. Votre comportement est ridicule. Mais celui de tous les humains est ridicule. Vouloir forcer le destin. Quel orgueil venant de votre part ! Même les plus grands tragédiens ont démontrer que cela ne menait qu’à une fin fatale. »
Soudain... Il eut un déclic... Ce n'était pas la première fois que l'aveugle parlait comme cela... Et ce qu'il dit le terrifia...
"... Vous... Vous parlez des hommes... Comme si... Vous étiez à part à tout ça... V....Vous... Vous êtes un humain...?"
Il croyait aux esprits, au forces élémentaires et à certaines légendes... Mais il ne se doutait pas qu'il pourrait éventuellement croisé une entité non-humaine... Mais cela expliquerait bien des choses... Ce manoir... Ces employés étranges... Le portail qui pourrait me tuer... Et surtout cette énergie malsaine... Atroce... Était-il en enfer? Il ne croit pas vraiment à cela... Il est déiste... Mais rien n'est prouvé... Qui sait... Il entendit dans le fond un murmure de la part du médecin qu'il ne voyait plus du tout mais il n'arriva pas à capter ses mots... Allait-il agir...? La discussion arrivait-elle à son terme...?
Revenir en haut Aller en bas
http://lcdagn01.lebonforum.com
Henri Marshall

Henri Marshall


Stories : 70
Entré à l'asile le : 01/05/2013
N° de Chambre : : n°202

Je m'échappe !   || ft. Henri Marshall Empty
MessageSujet: Re: Je m'échappe ! || ft. Henri Marshall   Je m'échappe !   || ft. Henri Marshall I_icon_minitimeMar 23 Juil - 22:03

    Je ne suis pas individualiste... C'est juste que je trouve que ce n'est pas parce que d'autres sont la et ont une famille dehors que je devrais renoncer à revoir ma femme... Je ne doute pas que je sois le seul bien au contraire... Nous en parlons fréquemment avec les autres... Cela nous donne certaines relations et ça fait du bien que quelqu'un nous comprenne vraiment.

    Ce patient. Je ne connaissais pas son nom mais cela m’importais bien peu par rapport à tout ce qu’il pouvait m’apporter au niveau de son caractère. Il n’était pas individualiste ? En même temps, s’il a déjà sauvé des vies en soignant les autres, sûr qu’il ne pouvait pas être quelqu’un qui ne pense qu’à lui-même. Non. Pire. Il était obsédé par l’unique envie de retrouver son épouse. Tout le reste il s’en fichait. Ne pas renoncer à revoir sa femme, voilà de quoi le prouver.

    « Je vois… Vous seriez donc prêt à mourir pour elle en fait. Très beaux sentiments que voilà. Mais voyez-vous, la logique ici n’est pas la même qu’à l’extérieur. » Je n’en rajoutais pas plus je ne voulais pas lui dévoiler trop de choses sur ce lieu tenu au secret. Les curieux et ceux qui en savent trop finissent tous au cimetière.

    Il détestait le fatalisme. Tout le monde détestait le fatalisme. Pour plein de raison, tout le monde avait ce genre de chose en horreur. Il était si déterminé. Si poussé par la volonté de changer le cours des choses. C’était plus qu’un sujet intéressant. Il se refusait de coopérer, alors même que tout ici était mu par une seule logique. On dit que l’amour peut renverser des murailles… Maaah, il ne pourra pas renverser le portail ni même me glisser entre les doigts. Non. La cage est trop bien gardée pour qu’il puisse en sortir vivant. C’est tout. Alors autant tout de même lui permettre de garder un espoir certain de pouvoir contacter sa bien-aimée. « Rien ne coûte d’essayer en effet. »

    Et puis voilà que je disais qu’il pourrait tout de même envisager le fait que son épouse soit suffisamment forte pour supporter son absence et vivre avec la force de l’espoir de le revoir un jour. Mais voilà que je devinais le fin mot du problème. Sa chère et tendre était malade. Oh mon dieu. Cela rajoutais à sa tragédie. Je sentis son malaise lorsqu’il remarqua que j’avais deviné le fin fond du problème. Je lui donnais tout de même l’exemple de Robinson, afin de lui faire comprendre qu’en dépit de tout, il pouvait faire un effort d’adaptation. Mais il me répondit que tout ce qui lui importait était d’être avec elle. Son amour risquait de le perdre. De mon point de vue cela allait être ainsi.
    « Et pourquoi ne pas être Robinson ? Vous êtes aussi dans un milieu hostile, loin de votre bien-aimée… Vous pouvez être capable d’avoir autant de force que lui et de tenter de vous adapter. Mais non, vous décidez que vous ne pouvez le faire pour l’unique raison que votre chère et tendre est malade. Que c’est… touchant. ». Il y eu un petit ton ironique sur la dernière phrase.

    Et puis je sentis qu’il allait tenter de s’évader d’une autre manière. Tenter de jouer au petit malin avec moi ? Il allait tomber si bas. Oh que oui nous étions un beau duo de borné. Un très beau duo. Sauf que j’étais plus fort que lui et qu’il n’était qu’un… Humain. Je me laissais fondre dans le brouillar. Ne laissant entendre que ma voix.

    Je laissais là ces remarques et l’image de Socrate me vint alors à l’esprit. Voilà à qui il me faisait penser. Voilà pourquoi je le trouve intéressant. Mon sourire s’était affiné. Mais je laissais sa question  en suspens, me délectant de le voir recommencer à paniquer. Je fis de nouveau un discours sur les humains. Il allait deviner.  Ou plutôt il commencer à voir ce qui se tramait vraiment ici. Il était temps que ma voix disparaisse dans un murmure inquiétant. Je laissais sa question en suspens, laissant un silence inquiétant et pesant s’installer.

    Et d’un coup sans crier gare, tel un spectre apparaissant soudainement devant un pauvre humain, j’apparus fasse à lui, le visage si prêt de lui, affichant un sourire machiavélique à l’extrême, mes yeux brillant à travers la mèche,comme si je le transperçais de ces derniers alors qu’il n’en était rien.
    « Humain… pas humain… Quel différence. Tous les êtres sont pareils. Même un oiseau en cage voudra tenter d’en sortir. Oui voilà. Tu es aussi comme ce petit oiseaux qui se débat et qui se cogne bêtement contre les barreaux sans se rendre compte qu’il est en train de réduire son cerveau en bouillie. » J’étais si près de lui, que je peux vous assurer qu’il ne pourra pas m’échapper. « Tu me fais aussi penser à Socrate. Sauf que Socrate a été beaucoup plus intelligent que toi. »
Revenir en haut Aller en bas
Arne Sirìon

Arne Sirìon


Stories : 19
Entré à l'asile le : 17/07/2013
Age : 27
N° de Chambre : : n°101

Je m'échappe !   || ft. Henri Marshall Empty
MessageSujet: Re: Je m'échappe ! || ft. Henri Marshall   Je m'échappe !   || ft. Henri Marshall I_icon_minitimeMar 23 Juil - 22:55

Mais ou cette histoire allait-elle durer?! Il était finit et il le savait... Et Le médecin devait surement s'en douter aussi... Il l'écoutait? Ou lui laissait-il du temps... De toute façon il savait qu'il le rattraperait... Mais bon... Il préférait discuter... Mais lui de son sourire machiavélique à vous glacer le sang.
Arne lui parlait... Il lui révélait des choses... Mais... Ne serait-ce pas une grande ouverture... Un point faible avec lequel l'employé pourrait frapper...?
Mais Il est trop naïf et parle avant de penser, il est trop honnête et aime parler...
« Je vois… Vous seriez donc prêt à mourir pour elle en fait. Très beaux sentiments que voilà. Mais voyez-vous, la logique ici n’est pas la même qu’à l’extérieur. »
Mais... Bien sur qu'il pouvait mourir pour elle... Elle représente tout pour lui. Et surtout le bonheur et la joie de vivre... Il se trouve la en pleine dépression et il a peur de la perdre... Il aime voila tout... Mais il ignora sa remarque provocatrice...
"... Qu'à l'extérieur...?"
Que voulait t'il dire? C'est trop vague, trop flou... Qu'est ce qu'il veut dire? Qu'il devrait changer d'état d'esprit vu qu'il est ici...? Ça il ne le pouvait pas il tenait trop à sa personnalité. Il parla alors des lettre et l'employé affirmait que ce n'était pas une mauvaise idée d'envoyer des lettres à Isil... Mais bon cela le laissait perplexe...
L'employé revint sur Robinson... Ha Robinson! Il avait subit un bourrage de crâne sur lui et il ne le supportait plus! Cette personne est vu comme un grand homme mais personne ne sait la véritable version de son histoire...
« Et pourquoi ne pas être Robinson ? Vous êtes aussi dans un milieu hostile, loin de votre bien-aimée… Vous pouvez être capable d’avoir autant de force que lui et de tenter de vous adapter. Mais non, vous décidez que vous ne pouvez le faire pour l’unique raison que votre chère et tendre est malade. Que c’est… touchant. »
Tenter de s'adapter? Mais c'est impossible ici... Il n'y a pas d'espoir ici... Tout est mort, tout est glauque... Il n'y a aucun futur ici... Pourquoi tenter de s'adapter... Surtout en se comparant à Robinson... Il ignora la remarque détestable du médecin qui se jouait de lui et lui lança:
"Robinson était peut être dans un milieu hostile! Mais il y a bien une chose que tout le monde retient, et c'est la seule. Il a réussit à vivre sur une île déserte et de s'adapter, bien... Mais il y a une chose qui n'est pas dite, une chose que tout le monde oublie ou ignore! C'est qu'en vérité il vécu sur cette île en se battant pour cela, mais il y a perdu son esprit! La vérité c'est que cet homme a finit complètement taré! il ne savait même plus qui il était! Il a garder sa vie en échange de son esprit... Garder son corps et son âme mais perdre son esprit... C'est ça qui l'a rendu fou... Il était devenu une bête, un animal sauvage!"
Il reprit son souffle, il n'avait pas finit!
"Car l'homme c'est un tout! C'est le corps, l'esprit qui sont mortels, et ainsi que l'âme qui elle est immortelle. Sans ces trois choses, l'homme est décadent... Robinson a une belle image, mais elle cache un sombre personnage..."
À partir de la, le médecin ne répondit plus... Arne ne le voyait plus il scruta aux alentours... Mais rien... les ténèbres... Quelques arbres se distinguaient grâce à la lumière de la lune... La brume rendait une vision très restreinte... Arne eut un coup de stress, la dernière dose d'adrénaline... Son coeur battait avec des coups saccadé, Tout se passait au ralentit... La sueur sur son coup refroidissait et lui fit des frissons... Soudain... Alors qu'il cherchait ou il pouvait être, un sourire diabolique tomba face à lui... Ses yeux étaient pleins de détresse et il tomba sur le dos, terrifié! Mais quel malade ce médecin! C'est lui qui devrait être interné ici!
Il était piégé, ça y est c'est la fin... Il le savait... Il hésitait à se débattre... Mais il recula un peut comme il put... Mais bon... ça ne faisait que retarder la fin de la mascarade...
Il s'adressa à Arne avec un air vraiment malsain
« Humain… pas humain… Quel différence. Tous les êtres sont pareils. Même un oiseau en cage voudra tenter d’en sortir. Oui voilà. Tu es aussi comme ce petit oiseaux qui se débat et qui se cogne bêtement contre les barreaux sans se rendre compte qu’il est en train de réduire son cerveau en bouillie. »
Il se rapprocha de lui... Il ne pouvait plus bouger...
«Tu me fais aussi penser à Socrate. Sauf que Socrate a été beaucoup plus intelligent que toi. »
Il a raison, il a totalement raison... Il joue contre la mort et il risque gros car il veut sortir à tout prix en ignorant réellement comment faire... Comme la mouche se cognant contre la fenêtre à répétition car il veut à tout prix sortir mais ne sais pas comment donc, persiste... Mais il ne voyait pas d'autre moyen de sortir que d'essayer... au moins maintenant il savait que cette façon n'était pas la bonne!
"En quoi a t'il été plus intelligent que moi? Car il a su accepter sa mort...?
Que voulez vous dire à la fin à propos de ce philosophe depuis tout à l'heure...
"
Il gardait un grand contrôle de ce qu'il disait... Mais il était terrifié... Il n'y avait plus de solution... Allait t'il se faire torturer? Punir? Ou pire....?
Quoi qu'il en soit... C'était la fin.
Revenir en haut Aller en bas
http://lcdagn01.lebonforum.com
Henri Marshall

Henri Marshall


Stories : 70
Entré à l'asile le : 01/05/2013
N° de Chambre : : n°202

Je m'échappe !   || ft. Henri Marshall Empty
MessageSujet: Re: Je m'échappe ! || ft. Henri Marshall   Je m'échappe !   || ft. Henri Marshall I_icon_minitimeJeu 25 Juil - 21:09

    Quelle rencontre et conversation intéressante ! Ce petit patient me passionnait. Je me fichais de sa vie, mais il m’intéressait en tant qu’être présent par erreur à l’Asile. Il était têtu, borné et ne voulait même pas accepter le simple fait qu’il ne pourrait même pas retrouver sa vie d’avant. Il pouvait toujours penser qu’en étant là par erreur on le renverrait chez lui, mais nous étions, nous les employés, tous persuadés qu’il n’y a jamais d’erreur dans l’arrivage d’un individu dans l’asile. Et puis ce serait prendre le risque de lâcher un être connaissant le secret des lieux dans la nature. Et ça, on ne pouvait pas non plus le permettre.

    On parlait et tout ça pour en arriver à ce monsieur qu’était Robinson. C’est vrai, il pourrait au moins essayer de lui ressembler. Sauf que cette simple proposition le mis en boule et l’énerva. Il s’était écrié que ce Robinson a perdu son esprit sur son île, et qu’il avait fini totalement taré. Ayant oublié qui il était, il avait gardé sa vie en dépit de son esprit. Selon les dire du patient, Robinson était devenu un animal sauvage. Il poursuivit :

    "Car l'homme c'est un tout! C'est le corps, l'esprit qui sont mortels, et ainsi que l'âme qui elle est immortelle. Sans ces trois choses, l'homme est décadent... Robinson a une belle image, mais elle cache un sombre personnage..."

    Je souris. La simple évotation de l’homme sauvage, me fit penser à tout autre chose. L’homme qui devient une bête et qui perds son esprit et qui devient fou. Hum. Belle théorie. Mais pourquoi le voir d’un mauvais côté ?

    « Qu’y a-t-il de mal à devenir sauvage ? Même Rousseau démontre que l’homme était heureux à l’état de sauvage comme vous dîtes. Même qu’il ne connaissait pas la notion de mal. Alors pourquoi dire de suite que Robinson, juste en devenant une bête ou animal sauvage était devenu forcément un sombre personnage ? Peut être que c’est ainsi qu’il a finit par retrouver le bonheur. Et puis de toute façon, tu n’es pas un Robinson… Tu refuserais de tomber à l’état d’animal sauvage même juste pour ta survie… »

    Trop facile à cerner dis donc. Mais la suite devint bien plus exitante. Il voulait encore tenter une fuite. Il devait se dire que comme j’étais aveugle, je ne pourrais jamais le retrouver. La brume était bien là et il faisait nuit. Il était si naïf que je me suis alors mis en tête de m’amuser un peu avec lui. Oh rien de bien méchant pour l’instant. Juste ce qu’il faut pour lui mettre un bon gros frisson de terreur.

    J’avais alors interrompu la conversation et m’étais fondu dans le brouillard, avant d’apparaître d’un coup devant lui, un sourire malsain sur le visage. Ainsi rapproché de lui, je lui fis part de ma pensée. Il me faisait penser à Socrate. Mais à un Socrate rebelle. Il me demandait où je voulais en venir.

    Ne me reculant pas d’un pouce mais me rapprochant presque encore d’avantage, je lui répondis :

    « Tu dois connaîte Socrate alors. Donc tu dois savoir que pas mal de personnes n’aimaient pas du tout sa philosophie et ses principes. Ils disaient même que Socrate pervertissaient les mœurs et représentait un danger pour l’ordre social. Le pire pour ces gens c’était qu’il niait l’existence des dieux, qu’il introduisait des divinités nouvelles et qu’en plus ils corrompaient les jeunes gens. Bien entendu, ces accusateurs n’avaient rien compris aux préceptes et à la philosophie de Socrate. »

    Je me redressais, le dominant de toute ma hauteur.

    « Tu lui ressemble dans le sens où ta médecine aussi a été mal comprise et perçu comme un acte dangereux pour la société. Tu es ici juste pour cette raison. Tu es le seul à savoir que ce n’est pas un acte malveillant. Mais pour tout ceux qui se trouvent au-delà de ces murs, c’est le cas. Socrate avait bien compris qu’il ne pourrait jamais convaincre des gens persuadés du mal de son enseignement. » Je me rassis à côté de lui, le menton dans mes mains, les coudes sur mes cuisses, le sourire au lèvres. « "Anytos et Mélétos peuvent me tuer, ils ne peuvent me nuire." Voilà la force de Socrate. Socrate avait déjà compris que même mort, ses idées ne disparaîtraient pas. Et c’est en ce sens qu’il est plus intelligent que toi. Toi on ne te condamne pas à te pendre ou à boire de l’arsenic. On t’as juste fait disparaître physiquement sans te tuer. On te donne la chance de vivre caché. Et tu veux mourir. Idiot que tu es !»
Revenir en haut Aller en bas
Arne Sirìon

Arne Sirìon


Stories : 19
Entré à l'asile le : 17/07/2013
Age : 27
N° de Chambre : : n°101

Je m'échappe !   || ft. Henri Marshall Empty
MessageSujet: Re: Je m'échappe ! || ft. Henri Marshall   Je m'échappe !   || ft. Henri Marshall I_icon_minitimeVen 26 Juil - 19:34

Ce médecin… Il n'était pas comme les autres… Il ne semblait pas subir les histoire que les malades racontent… Il semble attentif et captivé… Il ne l'avait jamais vu de cette manière… Il avait toujours vu cet employé comme un être perfide… Avec un sourire malsain…
Mais maintenant… Il s'en fichait… Il voyait qu'il était prêt à converser avec lui… Et bien soit…
Il est intéressant aussi… Il est cultivé et on voit qu'il sait de quoi il parle… Ce bonhomme avec sa couronne sur la tête… Il a surement du avoir une bonne éducation… Pas comme Arne… Qui lui tire sa connaissance des expériences de la vie…
Après que l'employé se soit mit à coter de lui, Arne se calma… Ce médecin est vraiment sadique… Mais il écouta ce que le médecin avait à dire…
Encore Robinson?! Mais assez quoi… Il en a marre de ce pauvre gas qui a perdu toute humanité pour devenir un animal… Il a tellement entendu parlé de lui…
Rousseau, oui c'est vrai que Rousseau avait de bonne idées… Enfin certaines… Faut savoir bien regarder aussi...
Après s'être calmé de la très mauvaise surprise du médecin… Il chercha un nouveau moyen de lui échappé… Il savait bien sur que tout était finis… Mais il était persuadé intérieurement qu'il serait châtié pour sa tentative d'évasion… Il regarda aux alentours pour chercher un moyen de partir, voir rentrer dans sa chambre sans que le médecin ne le ratrappe… Il ne pourra peut être pas le reconnaître parmi les autres… Il ne le connait pas et ne peut le voir.
"Le mal à devenir sauvage? ha ce n'est pas ça que j'ai voulut dire. Beaucoup de personnes vivent comme ça et je suis sur que c'est un art de vivre différent. Mais pourquoi pas… Je ne leur en veux pas. Ce que je voulais montrer c'est que derrière la légende du grand Robinson se cache des choses qu'on a préféré taire. Pour montrer que l'homme arrive à vivre seul et a survivre… Alors que cet homme est tombé complètement fou… Alors qu'on affirme qu'il a survécu sur l'île comme ça car il avait les capacités et l'intelligence. Alors qu'il est juste retourné à son état premier.
Non je ne veux pas tomber à l'état sauvage car je veux rester moi même. Je trouverais un moyen de survivre en passant outre l'état animal je pense… j'espère."

C'est vrai que c'était important pour lui… Il déteste qu'on fasse l'éloge d'une personne sans qu'on la connaisse vraiment en détails… Beaucoup de gens on admiré ce brave Robinson en disant que c'était un homme intelligent ou comme disent certains "Lui c'est un homme! Un vrai!" Alors que Robinson ressemblait plus à un chien plutôt qu'à un homme…
Il lui détailla ses pensées sur Aristote… Il était fasciné par tant de connaissance… Bien que Aristote soit connus… Être cultivé pour Arne, c'est savoir tiré partis des choses que l'on apprend, s'en inspiré et exploiter ses connaissances… Le médecin prouvait sa connaissance et lui faisant la morale en s'inspirant de grands hommes… C'était plutôt flatteur…
"J'ai quelques bases grâce à ma femme… Mais oui on ma vaguement raconté ça… Je vois ce que vous voulez dire… Mais vous voyez ce que Socrate à voulut montrer avec sa citation c'est qu'il avait eu de l'influence et que des personnes l'ont suivis et que sa renommée était déjà très grande… C'est pour ça que sa philosophie est toujours connue… car elle s'est répandue à travers les âges. Moi… Ma médecine a aussi été mal jugée… Mais on m'a gardé en vie… Mais vous pensez que ce que j'ai fais avant et mes connaissance vont prospérer ? Surement pas… Toute personne ayant reconnus ou adhéré à cette médecine sont mortes. Il n'y a plus personne pour parler de ma médecine… Mon influence était minime…
Et je ne cherche pas à mourir… Bien sur… Sinon il y a bien longtemps que je serais mort… Mais… justement je veux juste revoir mon amour une dernière fois… car je sais que je ne la reverrais jamais… je ne suis pas fou… Même si je sors… Vous me retrouverez… Cet endroit est inconnus du monde pas vrai… Si je sors je suis une menace encore plus dangereuse qu'avant…
Je ne suis pas fou… J'ai bien compris que j'étais condamné… Mais je veux la revoir… Elle a besoin de moi…
"
Il se répète un peu le pauvre… En même temps… Il est naïf et perdu… Il ne pense qu'à sa femme… Et ce n'est pas bon tout ça… Il est tellement renfermé… Mais peut être va t'il perdre sa sociabilité comme ça… Ou même son humanité? qui sait…
Il trouvait le médecin bien causant et sympathique pour un homme avec une réputation de personne cruelle et sans scrupule… ça le rassurait un peu… Surtout que parler avec lui était plutôt enrichissant… Il était ouvert d'esprit et objectif… Enfin il le pense du moins.
Arne était toujours assis dans l'herbe à scruter doucement les environs voir si une petite fuite serait possible… Il se méfie quand même énormément des employé de ce manoir… Et il sent que l'aura qui émane de cette personne n'est pas bonne du tout… Il cache peut être son jeu... Avec cet air décontracter et calme...
Revenir en haut Aller en bas
http://lcdagn01.lebonforum.com
Henri Marshall

Henri Marshall


Stories : 70
Entré à l'asile le : 01/05/2013
N° de Chambre : : n°202

Je m'échappe !   || ft. Henri Marshall Empty
MessageSujet: Re: Je m'échappe ! || ft. Henri Marshall   Je m'échappe !   || ft. Henri Marshall I_icon_minitimeSam 10 Aoû - 8:56


    Henri sourit. Décidément ce jeune homme le surprendra de plus en plus. En lui parlant de Robinson, voilà qu’il commence à comprendre un peu plus le malade. Cependant une question lui vint à l’esprit. Ce garçon avait peur de quelque chose de singulier dis donc.

    « Aurais-tu peur de perdre ton humanité et de devenir… Sauvage, par hasard ? » Il eut un petit sourire énigmatique. Assis là, à côté de lui, il l’observait. A sa manière. Le ton de la voix, la respiration, les battements de cœur… tout ce qu’il pouvait percevoir d’une autre manière que le regard. « Qui te dis aussi que tu deviendras fou ? Il n’y a jamais deux cas similaire dans le monde. Même deux jumeaux sont différents.  Alors, de quoi t’as peur ? »

    Question bête en soi, vu qu’il  connaissait déjà la réponse. Son patient était trop amoureux et attaché à son épouse pour pouvoir penser à autre chose. Tout le reste n’avait plus aucune importance, tout ce que ce malade voulait était sa femme. Intéressant comme… « maladie ».

    Mais c’était aussi un gros bêta.

    Constat décevant. Ce malade ne voyait même pas où il voulait en venir avec son histoire de socrate. Pire ! Juste parce que tout le monde est mort, voilà qu’il baissait les bras en disant que jamais son savoir ne sera reconnu. Pitoyable. Il avait la hargne de vivre, mais défendre ce qui pouvait faire de lui un homme presque aussi grand que socrate. Pourquoi avoir envie de lui donner une telle image ? Parce qu’il était juste hors de question qu’il tente de se jeter dans les flammes et qu’il meure.

    Et aussi parce qu’on ne sort pas de l’Asile comme ça.

    De nouveau il disait qu’il ne voulait qu’une chose : ne pas mourir et revoir son aimée. Ca risquait de lui donner la nausée à force.

    « Eh bien, je vais être direct : que tu tentes de quitter l’Asile par les murs ou par le portail, tu finiras dans le cimetière avant même d’avoir pu voir ton épouse. » Il se redressa, sentant déjà l’envie irrépressible de son patient de fuir à nouveau. « Ce serait dommage tout de même, hm ? »

    Son sourire. Comment le décrire ? Il y avait un côté malsain qui semblait s’amuser avec la mort. Et puis il y avait un côté énigmatique.

    « Allez, ca suffit les discussions nocturnes ! » Il l’attrapa par la taille et le jeta sur son épaule comme s’il s’agissait d’un sac à patates. Et prenant la direction de l’Asile, son bras enserrant la taille du malade assez fermement :  « Il est temps de rentrer maintenant. A rester dehors, tu vas attraper la mort. Ça serait bête tout de même. »

    Jouer sur les mots, voilà aussi ce qu’il aimait faire. Bien entendu, c’était simplement une manière de lui dire qu’il risquait d’attraper froid et de finir avec une fièvre de cheval. Mais il avait été beaucoup plus amusant d’employer une expression détournée pour dire exactement la même chose.

    « Pour ton épouse, tu t’en fais trop. Tu peux tout de même essayer de vivre sans elle ? Si jamais je vois que tu es mourant, peut être que…. Enfin, de toute façon, tu ne seras jamais mourant, ici, on n’aime pas perdre des patients. Et encore moins bêtement. »

    Il lui tapotait le dos, le tenant toujours sur son épaule.

    « Trouve-toi une occupation, quelque chose qui te ferait passer le temps et qui te permettrait de te vider un peu la tête. Tu ne faisais pas autre chose dehors ? Tu ne faisais que soigner ? Huummm… Pourquoi j’en doute… »

Revenir en haut Aller en bas
Arne Sirìon

Arne Sirìon


Stories : 19
Entré à l'asile le : 17/07/2013
Age : 27
N° de Chambre : : n°101

Je m'échappe !   || ft. Henri Marshall Empty
MessageSujet: Re: Je m'échappe ! || ft. Henri Marshall   Je m'échappe !   || ft. Henri Marshall I_icon_minitimeDim 1 Sep - 22:04

Assis dans l'herbe gelée, il se remémorait tout ce qu'on avait put dire de cette personne… ma foi fort surprenante… Tout le monde disait qu'il était impitoyable et cruelle… Il se croyait mort lorsqu'il l'avait vu devant le portail… Mais en fin de compte ce médecin aimait parler… Tant mieux car Arne aussi. La nuit perdurait et semblait interminable. Mais son coté malveillant était moins présent et Il s'était calmé. Une légère brise faisait s'envoler les feuilles mortes des arbres et passèrent à gauche des deux individus. Il laissait glisser ses mains contre l'herbe humide et gelée tout en regardant l'immensité du ciel obscur troué de petites étoiles scintillantes dans la nuit.

Il laissa parler son interlocuteur. Perdre son humanité? Non ce n'est pas exactement ça… Encore avec sa folie… Décidément il n'arrivait pas à se faire comprendre… Il attendit que le médecin finisse ces deux premières remarques, puis resta un moment pensif avant de s'élancer.
"Non je n'ai pas peur de perdre mon humanité. J'ai peur de perdre ma façon d'être. De n'être plus moi. Je veux rester ce que je suis c'est tout."
Il restait calme et lucide. Il inspira un bon coup et écouta le silence de la nuit, les feuilles se frottant contre le vent, le battement de son coeur régulier.
"Vous ne comprenez pas… Je ne compte pas devenir fou, c'est ce que vous voudriez mais je ne compte nullement changer. Je disais juste que Crusoé a été prit comme idole alors que les gens ne savent que le gros de l'histoire et non la vérité. Il est devenu fou car il s'est laissé prendre par la solitude et la nature. Je ne suis pas dans son cas."

Pourquoi poser toutes ces questions alors qu'il les devine surement, il doit juste s'amuser a voir comment il explique ce qu'il pense… Car après tout, tout les deux savaient ou tout ça allait finir. Ils se sont déjà tout dis mais les expliques de façons différentes. L'employé jouait avec lui comme toujours, mais le "malade" s'en fichait et se contentait de répondre. Il lui sortit que si Arne tentait de partir comme il voulait le faire il mourrait sans la revoir… Maintenant il le savait très bien c'est sur! Il s'en doutait déjà. Mais il trouvera quelque chose. Il trouvera le moyen de la retrouver!
Il s'apprêtait à lui répondre… Mais voila qu'il est tiré et soulever!
"Mais qu'est ce que vous foutez ?!"
Il tenta à nouveaux de raisonné l'interné
"Pour ton épouse, tu t’en fais trop. Tu peux tout de même essayer de vivre sans elle ? Si jamais je vois que tu es mourant, peut être que…. Enfin, de toute façon, tu ne seras jamais mourant, ici, on n’aime pas perdre des patients. Et encore moins bêtement."
Il lui tapota le dos… Cela l'étonna… Pourquoi faisait-il tout ça… Cela lui parut pour le moins étrange… Le médecin continua de s'exprimer
« Trouve-toi une occupation, quelque chose qui te ferait passer le temps et qui te
permettrait de te vider un peu la tête. Tu ne faisais pas autre chose dehors ? Tu ne
faisais que soigner ? Huummm… Pourquoi j’en doute…
»
"Je ne peux pas vivre sans elle, enfin du moins… Pas heureux et pleinement. Vous n'aimez pas perdre les patients mais je suis sur que plus d'un est déjà "partis" d'une cause non naturel. Hmmmm… La seule occupation que j'ai trouver ici, c'est de parler avec les autres détenus et encore, une psychopathe me harcèle et me fait boire comme un trou… Elle fait peur cette femme…"
Il eut des frissons rien qu'en y repensant. D'un coup il eut un déclic!
"Comment sa si vous voyez que je suis mourant peut être que… ?! Et puis lâcher moi ! laissez moi descendre!"
Il savait que sa ne servait à rien mais au point ou il en est il se permit d'embêter le médecin et il se débattit sur son dos pour le mettre un peu en difficulté si possible…
Revenir en haut Aller en bas
http://lcdagn01.lebonforum.com
Contenu sponsorisé





Je m'échappe !   || ft. Henri Marshall Empty
MessageSujet: Re: Je m'échappe ! || ft. Henri Marshall   Je m'échappe !   || ft. Henri Marshall I_icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Je m'échappe ! || ft. Henri Marshall
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Henri Marshall - I'm a King
» Henri Marshall - Come and you'll know what's your future 8D

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Northanger Asylum :: Extérieur de l'Asile :: Extérieur de l'Asile :: Le Portail-
Sauter vers: